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Viande de cheval : les professionnels de la filière sont convoqués
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Le ministère de la consommation souhaite "faire un point sur la traçabilité des viandes et s'assurer du retrait de toutes les marchandises litigieuses". Il réunit les acteurs concernés ce lundi.

Les retraits des rayons de plats surgelés à la viande de cheval en lieu et place de boeuf se sont multipliés et le gouvernement français a convoqué lundi à 16h30 les professionnels de la filière pour étudier l'affaire. Pour l'instant, seuls trois pays ont procédé à des retraits de produits, la France, le Royaume-Uni et la Suède, l'enquête des autorités françaises n'ayant pas encore permis de savoir où tous les produits frauduleux ont été vendus.

La ministre de la Santé Marisol Touraine a estimé dimanche qu'on était "manifestement face à ce qui ressemble à une fraude de grande ampleur qui traverse l'ensemble de l'Europe et qui avait pour objectif de faire gagner de l'argent a certaines entreprises".

Il s'agit de lasagnes, cannellonis ou spaghettis bolognaise, moussaka, hachis parmentier, vendus dans les magasins Auchan, Casino, Carrefour, Système U, Cora, Monoprix, Picard. 

Comigel, PME basée à Metz, a fabriqué les produits en cause pour plusieurs enseignes, soit sous marque Findus, soit sous marque de distributeurs. Comigel se dit victime dans cette affaire et fait remonter la responsabilité vers l'amont de la chaîne de production, qui démarre en Roumanie et passe par plusieurs entreprises.

L'entreprise qui a fourni la viande en cause à Comigel, la société française Spanghero, se défend elle aussi en assurant avoir acquis du boeuf, et fait remonter la faute ou l'erreur en amont. 

Lu sur Le Monde

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