Répression
Venezuela : Après l'attentat qui a visé Nicolas Maduro samedi, place à la répression
Samedi, Nicolas Maduro était victime d'une attaque par drones. Si l'opposition l'accuse d'avoir orchestré cet attentat, Maduro s'en sert pour réprimer l'opposition.
Moins d'une semaine après l'attentat dont il affirme avoir été victime, Nicolas Maduro s'en prend déjà à l'opposition. Mardi, dans une vidéo il accusait l'ancien président du Parlement, Julio Borges, d'en être responsable.
Sans grandes preuves, il a jugé "que toutes les déclarations" pointaient vers lui et qu'il était "assez lâche pour participer à ce genre d'évènements". Julio Borges exilé en Colombie, a quant à lui, déclaré que "ni le pays, ni le monde ne croient" en réalité de l'attentat et qu'il s'agissait seulement "d'un montage" pour poursuivre et condamner ceux qui s'opposent à la dictature.
Juan Requesens, lui aussi leader de l'opposition, a été arrêté samedi après "l'attaque". Les raisons de son arrestation ? Un militaire à la retraite, lui aussi arrêté samedi, auraient mentionné son nom ainsi que celui de Borges.
Aujourd'hui l'Assemblée constituante se réunira lors d'une session à ordre du jour unique portant sur la "suppression de l'immunité parlementaire des députés impliqués" dans "l'attentat". Cette fin d'immunité, permettra leur traduction en justice.
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