Valls et Macron appelés à mieux sanctionner les pratiques des distributeurs <!-- --> | Atlantico.fr
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"Pour un distributeur, il est préférable de prendre le risque de ne pas respecter la loi" assure l'Ilec.
"Pour un distributeur, il est préférable de prendre le risque de ne pas respecter la loi" assure l'Ilec.
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Requête

Dans une lettre à laquelle a eu accès la rédaction du Figaro, le directeur général de l'Ilec, Richard Panquiault, estime que la tension entre les grands groupes et les enseignes de distribution "représente une menace grave et immédiate pour l'industrie française".

D'après les conclusions de plusieurs fournisseurs de la grande distribution, plusieurs enseignes exercent une pression constante afin d'obtenir les tarifs les moins élevés, et ce sans être inquiétées par des contrôles trop rares et des amendes plutôt clémentes. Pour souligner la persistance de cette dérive, l'Ilec, qui représente plus de 70 filiales françaises de géants mondiaux de l'industrie agroalimentaires tels que Nestlé, Danone, ou Coca-Cola, a adressé un courrier au ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, mais également au Premier ministre Manuel Valls.

>>>> À lire aussi : Rabais clandestins : pourquoi les efforts de moralisation de la grande distribution ne parviennent toujours pas à porter leurs fruits

Dans cette lettre à laquelle a eu accès la rédaction du Figaro, le directeur général de l'Ilec, Richard Panquiault, estime que cette tension entre les grands groupes et les distributeurs (Carrefour, Leclerc, Auchan, Casino, Intermarché, Système U…) "représente une menace grave et immédiate pour l'industrie française". Il rappelle ainsi au gouvernement son souhait que le dispositif de sanctions contre les distributeurs, actuellement examiné au Parlement, "ne soit pas privé de toute efficacité, que la loi soit appliquée, et que les abus soient clairement sanctionnés".

Cette missive assure d'ailleurs que les habitudes des distributeurs "affectent la faculté des entreprises françaises et des filiales françaises de grands groupes internationaux à prendre des risques et à innover en France". "Pour un distributeur, il est préférable de prendre le risque de ne pas respecter la loi" déplore également l'Ilec.

Lu sur Le Figaro

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