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Valls à Des paroles et des actes : "J'ai autre chose à faire que de détecter des fuites" vers les médias
©Reuters

Débat

Durant presque 3 heures d'émission, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a été interrogé ce jeudi 6 février sur France 2, sur la sécurité, l’immigration en France, la délinquance mais aussi l’affaire Dieudonné.

Le débat a été relativement calme. Ce jeudi 6 février, invité sur le plateau de l’émission "Des paroles et des actes", le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a répété sa fermeté vis-à-vis de nombreux sujets, notamment l’immigration illégale ou encore l’affaire Dieudonné.

Interrogé dès le début sur les soupçons qui pèsent sur la place Beauvau, concernant des enquêtes sur les sources d’un journaliste du Figaro, Manuel Valls a assuré n’avoir donné aucune consigne en ce sens : "C'est totalement contraire à l'éthique qui est la mienne [...] Ca me parait très important que dans une démocratie on laisse travailler la presse librement. Mes services ont autre chose à faire que d'aller détecter des fuites. Je ne veux pas perdre mon temps."

Concernant ses rapports avec le Premier ministre, le ministre de l'Intérieur a nié toute tension avec Jean-Marc Ayrault : "Je vois le premier ministre tous les lundis matin, nous travaillons ensemble. J'ai un profond respect pour Jean-Marc Ayrault. On peut faire croire qu'il y a une guerre mais ça n'a aucun sens." Manuel Valls a cependant reconnu des "problèmes de communication" au sein du gouvernement.

Manuel Valls a ensuite répété sa position de fermeté sur la dépénalisation ou la légalisation du cannabis, qui est la position du gouvernement, et ce même si une partie de la gauche le réclame : c’est non. "Le débat est libre dans notre pays. Mais la position du gouvernement, c'est qu'on ne peut pas lever les interdits [sur la consommation de cannabis, ndlr]".

Le ministre de l’Intérieur a ensuite défendu son attitude lors de l’affaire Dieudonné. Sur le plateau de l’émission, il a expliqué que "les propos que tenaient cet [Dieudonné M’Bala M’Bala], ce n'est pas la liberté d'expression. Le racisme et l'antisémitisme sont des propos condamnés par la loi."

Face à Florian Philippot, le vice-président du Front national, qui l’interrogeait sur l’immigration en France, Manuel Valls a suivi sa ligne : "l'immigration légale, nous devons l'assumer. L'immigration illégale, nous devons la combattre" et a ajouté que "Réussir l'immigration d'aujourd'hui, c'est réussir l'intégration de demain."

Ce dernier a également démenti toute "culture d'impunité" du gouvernement vis-à-vis de la délinquance.

Au cours de l’émission, Manuel Valls a assuré plusieurs fois policiers et gendarmes de son soutien, assurant que ces le travail de ces derniers étaient soutenus par une très grande partie de la population.

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