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Valérie Pécresse plaide pour un "choc d'autorité" sur la question de l'immigration
©ERIC PIERMONT / AFP

Vision politique

Valérie Pécresse a accordé un entretien à la rédaction du JDD. La présidente de la région Ile-de-France estime que la "générosité de la politique sociale" française est l'un des principaux points d'attraction pour les clandestins.

Valérie Pécresse s'est confiée sur l'immigration dans un entretien publié dans les colonnes du JDD ce dimanche 22 septembre. 

"Nous avons besoin d'un choc d'autorité. Le décalage entre (le) discours et (les) actes fait monter le populisme". 

La présidente de la région Ile-de-France a indiqué qu'elle ne voyait "aucune rupture" entre la politique du président Emmanuel Macron et celle de son prédécesseur François Hollande. 

Valérie Pécresse propose que l'obtention de la nationalité française "ne (soit) plus automatique".

Estimant que "ce qui attire en France les clandestins, ce n'est pas le plein emploi, mais la générosité de (la) politique sociale", Valérie Pécresse a indiqué qu'elle était favorable à "la restriction de l'AME (aide médicale d'Etat, ndlr) au seul panier de soins nécessaires". 

Valérie Pécresse suggère également de ne pas accorder de titre de séjour aux personnes "qui viennent en France se faire soigner". Elle souhaite également "négocier (le) retour dans leurs pays d'origine" des mineurs isolés et des prisonniers étrangers. 

La présidente de la région Ile-de-France se dit aussi favorable à des "quotas" d'immigration par métier. Valérie Pécresse désire également limiter le regroupement familial en "(relevant) les plafonds de ressources actuels".

"L'immigration ne doit pas se faire contre l'identité nationale. La loi de la République s'impose, pas celle du pays d'origine ni de la religion. Et quand on l'enfreint, on rentre dans son pays". 

D'un point de vue européen, elle suggère que "seuls les États qui arrivent à faire respecter leurs frontières" restent dans l'espace Schengen et veut une "taxe européenne sur les visas pour les ressortissants extracommunautaires" qui permettrait ainsi de financer l'agence Frontex. Cette institution est en charge de la sécurité des frontières extérieures à l'UE.

Un débat sur l'immigration doit être organisé à l'Assemblée nationale le 30 septembre.  

Valérie Pécresse a demandé à Emmanuel Macron dans cet entretien de sortir du "double langage, voire du double jeu" sur l'immigration. 

"Je demande au Président de mettre fin à la discordance entre ses paroles, qui sont martiales, et ses actes, qui sont faibles. Il est en permanence dans un double langage, voire un double jeu : il dit aux Français ce qu'ils ont envie d'entendre. Je lui demande de ne pas avoir la main qui tremble. Maintenant, il faut décider".

Le JDD

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