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Valérie Pécresse : "Je ne suis pas là pour gagner la bataille des décibels mais celle de la crédibilité"
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Volonté

Dans Le Monde, la rivale de Laurent Wauquiez explique vouloir une droite "ni Macron, ni Buisson mais un aiguillon du gouvernement."

Valérie Pécresse veut garder la main. Si elle ne participe pas au prochain scrutin des Républicains, elle entend bien faire entendre sa voix. En témoigne cette nouvelle interview parue dans le Monde. Voici les principaux extraits :

Le début de quinquennat de Macron : "A ce stade Emmanuel Macron incarne bien la fonction présidentielle. Il a endossé le costume à l’international et nous rend fiers quand il s’oppose à Donald Trump sur le climat, quand il fait sortir Saad Hariri d’Arabie saoudite…" admet-elle. "Sur l’économie, il fait des réformes que la droite a voulu faire et qu’elle n’a jamais faites. Je suis dans une opposition juste. Mais [le chef de l’Etat] reste un homme de gauche, un social-libéral, héritier de Dominique Strauss-Kahn, ou de Tony Blair."

Les prières de rue : "Face aux groupes de pression, l’Etat ne doit jamais regarder ailleurs, ni baisser la tête (…) Pour bien appliquer la loi de 1905, la France a désormais besoin d’une charte de la laïcité avec des prescriptions claires, y compris sur l’égalité entre les femmes et les hommes."

Sa rivalité avec Laurent Wauquiez : "Je ne suis pas là pour gagner la bataille des décibels mais celle de la crédibilité. Certains parlent du retour de la droite. Mais la droite est toujours là. Ce sont nos électeurs qui sont partis et il faut leur redonner envie (…) La fêlure originelle a eu lieu le jour où M. Wauquiez n’a pas appelé à choisir M. Macron contre Marine Le Pen dans l’entre-deux-tours de la présidentielle. Alain Juppé, François Fillon et Nicolas Sarkozy n’ont, eux, pas hésité un seul instant. Il s’agit d’une rupture très forte dans notre histoire politique, qui laisse planer un doute sur un éventuel double langage."

La place de la droite : "Nous créerons notre espace en n’étant ni Macron, ni Buisson mais un aiguillon du gouvernement (…)  J’ai deux lignes rouges : la non-porosité avec le FN et le respect des sensibilités. Il y a eu des dérapages de la part d’un responsable de Sens commun. Ce mouvement a sa place chez nous à condition qu’il se désolidarise de telles déclarations et qu’il réaffirme sa volonté de ne jamais faire d’alliance ni avec le FN, ni avec ses alliés. Je revendique aussi la liberté d’expression au sein de ma famille politique. Je ne cherche aucun poste. Je veux simplement que mes idées et ceux qui les partagent puissent peser sur la ligne du parti."

Lu sur Le Monde

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