Un Puy du Fou en Russie : "J'échangerais volontiers Hollande plus Sarkozy contre Poutine" assure de Villiers<!-- --> | Atlantico.fr
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Philippe de Villiers a rencontré jeudi Vladimir Poutine
Philippe de Villiers a rencontré jeudi Vladimir Poutine
©REUTERS/Alexei Nikolsky/RIA Novosti/Kremlin

C'est dit

Sur RTL, l'ancien eurodéputé est revenu ce samedi sur sa récente rencontre avec le président russe.

Philippe de Villiers fait fi de la situation internationale. Alors que dans le conflit qui oppose la Russie à l'Ukraine, la France se positionne clairement dans le camp ukrainien, cela n'empêche pas l'eurodéputé de faire des affaires avec Moscou. En effet, alors que l'Union européenne et les Etats-Unis appliquent des sanctions économiques contre la Russie, il a rencontré jeudi Vladimir Poutine. La raison de cette réunion ? L'ancien président du Conseil général de Vendée souhaite exporte son Puy du Fou en Russie. 

Et Philippe de Villiers, qui se fit fasciné par le maître du Kremlin, a réussi son opération séduction puisque le parc de loisirs vendéen, deuxième parc à thème de France avec 1,74 million de visiteurs en 2013, va désormais se décliner en Russie. Concrètement, ce vendredi, un accord a été trouvé entre les deux hommes pour créer deux parcs inspirés du Puy du Fou, l'un à Moscou et l'autre en Crimée annexée par la Russie. 

Une opération qui fait quelque peu fait polémique en France. Ce samedi, au micro de RTL, Philippe de Villiers s'en est expliqué. Selon lui, la rencontre, qu'il a qualifié "d'inoubliable", a duré "une cinquantaine  de minutes" et Poutine "connaissait très bien le Puy du Fou". "Il m'a dit 'nous on veut que vous vous implantiez parce que c’est un loisir enraciné qui mettra en valeur notre patrimoine'", raconte-t-il.

Et sur la problématique soulevée par l'implantation d'un Puy du Fou en Crimée, l'ancien eurodéputé s'est justifié. "Ça ne pose aucun problème", affirme-t-il.  "Les Criméens se sont exprimés par un référendum, il y a eu 85% de voix pour le rattachement à la Russie (…) Les Criméens dans une immense majorité se sentent Russes", insiste-t-il. Pour le moment le Quai d'Orsay n'a pas réagi vendredi à l'annonce de l'implantation du parc d'attraction en Crimée. Mais pour rappel, François Hollande avait déclaré en mars que "la France ne reconnaît ni les résultats du référendum tenu en Crimée le 16 mars dernier, ni le rattachement de cette région d'Ukraine à la Russie".

Philippe de Villiers a ensuite été interrogé sur l'actualité récente entre l'Ukraine et la Russie (Kiev a annoncé avoir détruit une colonne de blindés russe dans l'est du pays, ndlr) : "Je n'ai aucun problème car ce ne sont pas des convois militaires, ce sont des convois de secours humanitaire", dit-il, fustigeant les "sanctions" occidentales. 

Et de poursuivre vindicatif : "Quand je vois l'engrenage des sanctions et des contre-sanctions, je pense que les dirigeants européens ne sont pas responsables". Philippe de Villiers va même plus loin en affirmant : "J'échangerais volontiers Hollande plus Sarkozy contre Poutine". Pas de doute, il a choisi son camp. 

lu sur RTL

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