L'ancien président du Louvre mis en examen pour blanchiment<!-- --> | Atlantico.fr
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Des visiteurs font la queue devant la Pyramide pour entrer au musée du Louvre, à Paris, le 29 avril 2022.
Des visiteurs font la queue devant la Pyramide pour entrer au musée du Louvre, à Paris, le 29 avril 2022.
©AFP

Trafic d’antiquités

Jean-Luc Martinez, ancien président-directeur du musée du Louvre, est soupçonné, avec deux égyptologues, d’avoir pris part à un trafic d’oeuvres, parmi lesquelles se trouve une stèle de Toutankhamon

Jean-Luc Martinez a été mis en examen mercredi à Paris pour « complicité d'escroquerie en bande organisée et blanchiment par facilitation mensongère de l'origine de biens provenant d'un crime ou d'un délit ». Il a été placé sous contrôle judiciaire dans le cadre d’une enquête sur un trafic d'antiquités du Proche et Moyen-Orient, a appris l'AFP ce jeudi de source judiciaire.

Les enquêteurs cherchent à savoir si Jean-Luc Martinez a « fermé les yeux » sur de faux certificats d'origine de cinq pièces d'antiquité égyptiennes, dont une stèle en granit rose de Toutankhamon, acquises par le Louvre Abu Dhabi « pour plusieurs dizaines de millions d’euros ».

Jean-Luc Martinez a été patron du Louvre de 2013 à 2021, alors qu’une enquête préliminaire portant sur des soupçons de trafic d'antiquités provenant de pays instables du Proche et Moyen-Orient avait été ouverte en juillet 2018 par la Juridiction nationale chargée de la lutte contre la criminalité organisée (Junalco) du parquet de Paris. Ce trafic concernerait des centaines de pièces, pour un coût total de plusieurs dizaines de millions d’euros.

Au moins trois autres personnes sont poursuivies pour « escroqueries en bande organisée, association de malfaiteurs et blanchiment en bande organisée », dont un expert en archéologie méditerranéenne et son mari. Soupçonnés d'avoir « blanchi » des objets archéologiques pillés dans plusieurs pays en proie à l'instabilité depuis le début des années 2010 et l'émergence des Printemps arabes, ils avaient été mis en examen en juin 2020 puis placés sous contrôle judiciaire.

L’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC) cherche à déterminer les conditions d'acquisition par le Louvre Abu Dhabi, via un galeriste germano-libanais placé en détention provisoire en mars dernier, de cinq antiquités sorties illégalement d'Egypte, d'après des révélations du Canard Enchaîné

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