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Ukraine : Poutine "espère vraiment" ne pas avoir à utiliser le droit de recourir à la force militaire dans l'est
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Mise au point

Selon lui, la question essentielle est que Kiev accorde des garanties aux régions russophones de l'est de l'Ukraine.

Vladimir Poutine s'est montré très incisif ce jeudi matin à la télévision russe. "Les autorités ukrainiennes mènent le pays vers le gouffre",  "la seule issue pour Kiev est le dialogue" a-t-il par exemple affirmé. Par ailleurs, le président russe a reconnu pour la première fois que des forces armées russes étaient bien présentes en Crimée lors du référendum en mars qui a permis le rattachement de la péninsule ukrainienne à la Russie. "Derrière les forces d'autodéfense de Crimée, bien sûr, se trouvaient nos militaires. Ils se sont comportés de manière très correcte. Il fallait protéger les gens" a dit Poutine.

Continuant sur la crise qui l'oppose à l'Ukraine, le président a dit qu'il "espère vraiment" ne pas avoir à utiliser le droit de recourir à la force militaire dans l'est. "Le Conseil de la Fédération (la chambre haute du parlement russe) a accordé au président le droit d'utiliser la force militaire en Ukraine. J'espère vraiment que je n'aurai pas à exercer ce droit et que nous serons capables de trouver les moyens de résoudre les problèmes urgents actuels par des moyens politiques et diplomatiques" a-t-il déclaré.

"Nous devons tout faire pour aider ces gens (dans l'est de l'Ukraine) à défendre leurs droits et à décider de manière indépendante de leur destin. C'est ce que nous appuyons" a-t-il dit encore. Selon lui, la question essentielle est que Kiev accorde des garanties aux régions russophones de l'est de l'Ukraine. 

Sur la question importante du gaz, le président russe annonce que Moscou passera au "prépaiement" dans un mois si la dette ukrainienne liée au gaz n'est pas réglée. Une mesure qui serait synonyme de coupure de gaz pour Kiev. José Manuel Barroso, le président de la Commission a expliqué que "l'Union européenne accepte de mener des discussions avec la Russie sur la sécurité des approvisionnements en gaz, après les menaces russes". 

Par ailleurs, la France comme les Etats-Unis, envisage "d'élever le niveau de sanctions" visant la Russie, à défaut de solution à Genève, annonce François Hollande.

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