Ukraine : les services secrets russes accusés d'être à l'origine de la tuerie de Maidan<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
manifestations à Kiev
manifestations à Kiev
©Reuters

Se rejeter la faute

Le nouveau gouvernement ukrainien tient la Russie pour responsable du massacre de Maidan, survenu au mois de février dans les heures les plus chaotiques de la répression à Kiev.

Les autorités russes, ainsi que l'ancien président ukrainien Victor Ianoukovitch, ont été nommément désignéspar le nouveau pouvoir ukrainien comme étant les instigateurs de la tuerie de Maïdan. Des tireurs embusqués (qui n'ont toujours pas été formellement identifiés) y avaient fait plus de 90 victimes en l'espace de quelques jours. Pour le chef des nouveaux services de sécurité d'Ukraine, Valentin Nalivaïtchenko, le massacre du mois de février a fait l'objet d'une "planification" de la part des services secret russes (FSB), avant d'être validé par l'ancien président ukrainien Victor Ianoukovitch (toujours réfugié en Russie et sous le coup d'un mandat d'arrêt international). D'un point de vue logistique, ce qui était alors présenté comme une "opération anti-terroriste" aurait été soutenu par une "livraison d’équipements militaires et d’armes par deux avions venus de Russie le 20 janvier" selon le gouvernement ukrainien.

Ces accusions ont été froidement démenties par le FSB, dont le service de presse a déclaré : "Que ces déclarations restent sur la conscience des services de sécurité ukrainiens". Pour sa part, le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait attribué la semaine dernière la tuerie de Maïdan à un groupuscule d'extrême droite ukrainien nommé "Pravy Sektor". Douze membres des forces spéciales anti-émeutes, les Berkout, ont par ailleurs été arrêtés jeudi pour avoir activement participé à la répression.

Lu sur Libération

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !