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UDI : Jean-Christophe Lagarde est candidat à la présidence du parti
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C'est officiel

Dans une interview au Journal du Dimanche, le député-maire de Seine-Saint-Denis explique les raisons de son choix.

Ça s'agite à l'UDI. La succession de Jean-Louis Borloo est ouverte et ces derniers jours les candidatures se multiplient. Ainsi, il y a environ un mois c'est Jean-Christophe Fromantin qui faisait part de ses intentions. La semaine dernière c'était le tour d'Yves Jégo et d'Hervé Morin d'officialiser les choses. Ce dimanche, c'est Jean-Christophe Lagarde qui entre dans la danse. Dans une interview au JDD, il annonce en effet sa volonté de prendre la tête du parti. 

Objectif ? "Je souhaite que l'UDI que nous avons construite avec Jean-Louis Borloo ait pour ambition de conquérir le pouvoir, pas de porter les valises des autres", souligne le député-maire de Seine-Saint-Denis, les "autres" désignant l'UMP. "J'ai écouté les candidats déjà déclarés. Nous portons deux visions différentes de ce que doit être un parti centriste", a-t-il souligné avant d'insister : "Je refuse cette vision traditionnelle du centre qui n'est qu'un parti d'appoint, de partage des responsabilités derrière l'UMP".

Dans osn interview au JDD, Jean-Christophe Lagarde va plus loin. Selon lui, "les Français rejettent violemment le pouvoir socialiste qui les a trahis mais n'éprouvent aucune nostalgie du pouvoir précédent. L'UDI doit construire une nouvelle histoire, proposer une nouvelle France" C'est pourquoi, "je ne veux pas d'un centre qui pleure sur ses insuffisances, a-t-il poursuivi (...) Je veux rompre avec cette malédiction qui veut qu'avec les meilleures idées -souvent reprises et dénaturées par le PS et l'UMP- nous n'ayons jamais le pouvoir de les mettre en œuvre nous-mêmes".

Jean-Christophe Lagarde résume ainsi  sa conception du centre : "pour moi, le centre n'est pas le milieu, la moyenne, la synthèse mais un autre chemin, une alternative pour notre pays. Au centre on ne peut pas être mou". Le député-maire de Seine-Saint-Denis écarte enfin la perspective d'une campagne tendue entre les différents candidats à la présidence de l'UDI. "J'ai un principe simple (avec les autres concurrents): pas de commentaires, pas de petites phrases. Ça, c'est pour le PS et pour l'UMP; pas pour l'UDI". Et de conclure, ambitieux : "Demain j'aurai besoin de tous pour faire de l'UDI le premier parti de France".

lu sur le JDD

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