Typhon Haiyan aux Philippines: les cadavres s'accumulent, l'aide se fait attendre<!-- --> | Atlantico.fr
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Le typhon Haiyan a ravagé les Philippines
Le typhon Haiyan a ravagé les Philippines
©REUTERS/Erik De Castro

Catastrophe

Un appel d'urgence aux dons a été lancé ce mardi par les Nations Unies. L'ONU espère recueillir 300 millions de dollars afin de secourir les victimes du cyclone qui a fait des dizaines de milliers de morts.

Le typhon Haiyan est l'un des plus puissants jamais enregistré. Le cyclone a tout ravagé sur son passage. Les vents, atteignant parfois les 380 km/h, ont tout détruit aux Philippines. Quatre jours après le passage de ce typhon, certaines localités se retrouvent encore totalement coupées du monde. A l'heure actuelle, le bilan humain et l'ampleur des dégâts restent encore difficiles à évaluer. Mais l'urgence est au secours. C'est pourquoi les Nations Unies ont lancé ce mardi un appel aux dons, espérant rassembler près de 300 millions de dollars afin de venir en aide aux victimes. 

"Nous venons de lancer un plan d'action qui se concentre sur la nourriture, la santé, l'assainissement, les abris, le retrait des débris et aussi la protection des plus vulnérables (...). Ce plan est de 301 millions de dollars", a assuré la chef des opérations humanitaires des Nations unies Valérie Amos à Manille. Parallèlement à cela les rescapés du typhon devraient accueillir prochainement les premiers renforts humains. En effet, ce mardi matin des navires américains et britanniques étaient en route vers les Philippines. Près de 7 000 marins vont donc bientôt apporter leur aide aux survivants. Un avion de l'Unicef avec 60 tonnes d'aide, dont des tentes et des médicaments, devait également arriver mardi aux Philippines, suivi d'équipements de purification d'eau.


"Ce qui nous inquiète le plus est le nombre de zones dont nous sommes sans nouvelle, où c'est le silence total. C'est souvent le signe que les dégâts sont encore pires", a affirmé Joseph Curry, de l'ONG américaine Catholic Relief Services à la NBC. De son côté John Ging, directeur des opérations du Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU, a déclaré à l'agence Reuters que de nombreux endroits demeuraient jonchés de cadavres qu'il faut enterrer rapidement pour prévenir les épidémies. "Nous nous attendons malheureusement au pire au fur et à mesure que nous avancerons", a-t-il insisté du siège des Nations unies à New York.

Les Nations unies ont évoqué la mort possible de 10 000 personnes dans la seule ville de Tacloban, capitale de la province de Leyte, une des îles les plus meurtries. Le dernier bilan officiel, mardi, faisait état de 1 774 morts, pour l'ensemble de la région touchée. Près de dix millions d'habitants, soit 10% de la population du pays, ont été affectés par cette catastrophe. Quelque 660 000 sont désormais sans abri.

Lu sur Le Point

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