Twitter : le hashtag #SiJetaisNazi relance la polémique<!-- --> | Atlantico.fr
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Twitter se fait remarquer...
Twitter se fait remarquer...
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#çà recommence

En novembre 2012, l'UEJF avait assigné Twitter en justice pour le contraindre à lui communiquer les données permettant d'identifier les auteurs de messages antisémites diffusés l'an passé.

Twitter est à nouveau au coeur d'une nouvelle polémique. Et  elle pourrait faire beaucoup de bruit. En effet, le réseau social aurait encore véhiculé des messages antisémites sous le mot-clé #siJetaisNazi. L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) a d'ores et déjà réagi dimanche. "Par son refus de mettre un place un dispositif de signalement opérant, Twitter offre un boulevard aux racistes et antisémites", regrette le président de l'UEJF, Jonathan Hayoun, dans un communiqué.

Selon lui, "les garde-fous contre la haine semblent être devenus inexistants" et "ceux qui la distillent se sentent en totale impunité" sur le réseau social. En novembre, l'UEJF a assigné Twitter en justice pour le contraindre à lui communiquer les données permettant d'identifier les auteurs des messages antisémites. Les deux parties doivent se retrouver mardi devant le tribunal de grande instance de Paris. De son côté, le parquet de Paris a ouvert début novembre une enquête préliminaire après une plainte pour provocation à la haine raciale portant sur la diffusion de messages antisémites sur Twitter. L'enquête vise en particulier le ou les internautes qui ont mis en ligne, sous le mot-clé #unbonjuif, le tweet "Un bon juif est un juif mort".

La ministre du Droit des Femmes Najat Vallaud-Belkacem a annoncé en décembre qu'elle allait travailler avec les associations et Twitter pour prévenir la prolifération des messages de haine sur le réseau social.Les discussions, qui devaient commencer lundi, ont été reportées samedi à une date non précisée.

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