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Turquie : 30 journalistes arrêtés, une centaine de médias fermés
©REUTERS/Umit Bektas

Répression

Après le putsch raté, le président Recep Tayyip Erdogan fait le ménage dans l'armée et la société civile.

Cette fois, Recep Tayyip Erdogan ne prend plus de pincettes. Après la tentative de coup d'État du 15 juillet dernier, le président turc ne cache plus ses velléités. Ce jeudi, 30 journalistes ont ainsi été arrêtés dans le pays. De plus, les autorités ont décidé la fermeture de 45 journaux, 15 magazines, 29 maisons d'édition, 18 chaînes de télévision, 23 radios et 3 agences de presse. Si la liste n'a pas été transmise, il s'agirait surtout de médias de province, à en croire la chaîne privée CNN-Türk. Parmi les titres, une chaîne de télévision prokurde ou encore un quotidien d'opposition. Les journalistes du journal Zaman, devenu brutalement pro-Erdogan, le 4 mars dernier, sont aussi visés par ces arrestations. "Tout le spectre de la presse d'opposition a été visée" souligne le responsable du bureau Europe de l'Est/Asie centrale de Reporters sans frontière sur France Info.

L'armée est aussi concernée par ces répressions. Le gouvernement s'apprête à évincer la moitié des généraux tandis que deux des généraux les plus étoilés de l’armée de terre ont préféré démissionner, ce jeudi matin. Si les autorités accusent le prédicateur exilé Fethullah Gülen, elles ne hésitent plus à s'en prendre à toute l'opposition. 

Lu sur The Daily Beast

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