Tuerie de Chevaline : l'ADN du suspect ne correspond pas, l'affaire "pas élucidée"<!-- --> | Atlantico.fr
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L'affaire de la tuerie de Chevaline n'est pas encore élucidée
L'affaire de la tuerie de Chevaline n'est pas encore élucidée
©Reuters

Complications

Le procureur d'Annecy a par ailleurs annoncé qu'il était "peu envisageable" qu'il soit mis en examen.

L’affaire semble encore assez loin d’être réglée. Les tests ADN du suspect ne correspondraient pas aux profils retrouvés sur la scène de crime. L'information a été confirmée par le procureur de la République.

Eric Maillaud, a en effet annoncé, lors d’une conférence de presse ce mercredi, que la tuerie de Chevaline, qui a fait quatre morts le 5 septembre 2012, "n’est pas élucidée". Deux jours après la mise en garde à vue d’un ancien policier municipal, il a concédé qu’il était "peu envisageable que le suspect soit mis en examen". "Il n’y a aucun lien établi à ce stade entre le suspect et les différentes victimes", a-t-il ajouté.

L’homme serait en revanche "vraisemblablement impliqué dans un trafic d’armes", d’après le procureur. En effet, les enquêteurs qui ont perquisitionné son domicile n’ont pas retrouvé d’arme correspondant à celle du crime ni même de casque ressemblant au modèle sur le portrait-robot. "Ce portrait-robot correspond à celui d'un motard aperçu dans l'extrême proximité des lieux du crime mais dont on ne connait pas l'implication", avait ajouté le procureur.

En outre, une seconde personne, qui se trouve être un ami de l’ancien policier municipal en question, a été placée en garde à vue ce mardi soir après avoir "tenté de prendre la fuite. Il y aura de toute façon d’autres interpellations", a prévenu Eric Maillaud. Le procureur de la République a appelé à la plus grande prudence et rappelé que le suspect n’avait aucun antécédent judiciaire. "Il est marié et père de famille. Après avoir officié une vingtaine d'années en tant que policier municipal, il travaille dans la sécurité en Suisse", a-t-il informé. Des habitants se seraient plaints de l’homme le présentant comme raciste et violent.

Pour rappel, le 5 septembre 2012, Saad al-Hilli, un ingénieur britannique d'origine irakienne, sa femme et sa belle-mère, ainsi qu'un cycliste français ont été tués par balles sur une route de montagne, à Chevaline, petite commune de Haute-Savoie.

Lu sur Le Nouvel Observateur

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