Trois patients paralysés remarchent grâce à des stimulations électriques<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Trois patients paralysés remarchent grâce à des stimulations électriques
©Fabrice COFFRINI / AFP

Science

Les résultats de cette expérimentation ont été publiés dans la prestigieuse revue "Nature".

L'histoire est rapportée par le journal Le Monde. Au Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) de Lausanne, un traitement innovant a été évalué chez tois personnes paralysées des jambes après un traumatisme de la moelle épinière.  Ce traitement, mis au point par l'Ecole poluytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) consiste en une stimulation électrique de la moelle épinière.

Trois personnes paralysées ont retrouvé l'usage de leurs jambes grâce à un implant placé dans le bas du dos des patients, accolé à la moelle épinière. 

 "La pose d’un tel implant est couramment pratiquée pour lutter contre la douleur chronique. Ce n’est pas une chirurgie compliquée. L’implant doit juste être positionné très précisément " explique la professeure Jocelyne Bloch, neurochirurgienne à Florence Rosier, envoyée spéciale du Monde à Lausanne.

Un an après l'opération, les résultats de ce traitement sont publiés dans la prestigieuse revue Nature. Le résultat est "extraordinaire" comme l'explique Stéphane Palfi : neurochirurgien à l’hôpital Henri-Mondor (AP-HP, Paris) au quotidien du soir.  Les trois patients opérés sont désormais capables de marcher avec l'aide de bequilles ou d'un déambulateur.

"Ces vidéos des patients qui marchent à nouveau sont impressionnantes. Mais ce qui m’impressionne le plus, c’est de voir, chez deux des patients, la récupération qui se prolonge alors que la moelle épinière n’est plus stimulée. On voit aussi leurs muscles regagner en volume : c’est un bon signe de récupération fonctionnelle. Reste à savoir si cette amélioration se maintiendra ou progressera à long terme" explique-t-il. Reste à confirmer ces résultats sur un plus large panel de patients.

Lu sur Le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !