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Tribune de Nicolas Sarkozy sur Facebook : les réactions des politiques
Tribune de Nicolas Sarkozy sur Facebook : les réactions des politiques
©Reuters

Come-back

Plusieurs ténors de l'UMP ont rapidement réagi à la tribune de retour de Nicolas Sarkozy publiée sur Facebook, où il annonce être "candidat à la présidence de sa famille politique".

16h14 : c'est à cette heure précise que la page Facebook de Nicolas Sarkozy, particulièrement scrutée depuis des heures, s'est activée. L'ancien président a en effet officialisé son retour sur la scène politique : "Je suis candidat à la présidence de ma famille politique. Je proposerai de la transformer de fond en comble, de façon à créer, dans un délai de trois mois, les conditions d’un nouveau et vaste rassemblement qui s’adressera à tous les Français" a-t-il expliqué dans cette tribune.

Les réactions n'ont pas tardé du côté de l'UMP : "Nicolas Sarkozy a fait le choix du devoir, s'est ainsi réjoui Christian Estrosi. A ses côtés faisons renaître l’espoir pour la France. Mon soutien vigilant lui est acquis". Nadine Morano a, de son côté, expliqué sur BFM TV que "Nicolas Sarkozy faisait le choix de la France" avec ce retour ; Guillaume Peltier considère que ce retour est "la seule bonne nouvelle politique des deux dernières années".

Voix discordantes du côté de la droite : Hervé Mariton, également candidat à la présidence de l'UMP, note seulement un "joli texte" dans lequel "l'UMP n'est même pas citée". Le 3e candidat à la primaire de l'UMP, Bruno Le Maire, appelle désormais au débat :

Le député-maire d'Orléans Serge Grouard s'exprimait sur France Info ce vendredi après-midi et s'est, plus frontalement, opposé au principe de ce retour :

Florian Philippot (FN) note de son côté sur BFM TV que "ce n'est même pas un retour, c'est un non-événement : Nicolas Sarkozy n'était jamais parti", et prédit que "la majorité des Français ne sera pas intéressée" par ce retour, faisant un parallèle avec le retour de Valéry Giscard d'Estaing à la tête de l'UDF. Yves Jégo, du côté de l'UDI, s'est simplement fendu d'un "No Comment" sur Twitter.

Du côté de la gauche, la première réaction est l'oeuvre d'Alexis Corbière (Parti de Gauche) :

Au PS, Olivier Faure note sur iTele que "le retour de Nicolas Sarkozy est un non-événement, proche du ridicule", tandis que le premier secrétaire du parti Jean-Christophe Cambadélis prévient : "le retour à la réalité sera plus difficile que le retour sur Facebook".

Il y a donc désormais trois candidats à la présidence de l'UMP - même si, à noter, Nicolas Sarkozy a bien parlé de la présidence "de sa famille politique" et non du parti : Nicolas Sarkozy donc, Bruno Le Maire et Hervé Mariton.

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