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Travailleurs détachés : les ministres européens trouvent un compromis
©Reuters

Accord trouvé

Priorité d'Emmanuel Macron, le camp français a finalement réussi à convaincre plusieurs pays de l'est.

Cette fois, Emmanuel Macron tient sa petite victoire européenne. Dans un dossier complexe, le camp français a obtenu un compromis sur la révision de la directive des travailleurs détachés. L'opposition des pays de l'est venait de la durée du détachement que Paris souhaitait établir à 12 mois maximum, contre le double souhaité par les pays de l'est. Finalement, la Roumanie, la Bulgarie, la Slovaquie et la République tchèque ont accepté la proposition française même si une extension à 18 mois est possible si l'entreprise peut "motiver" cette demande auprès du pays d'accueil.

"C’est un grand jour pour l’Europe sociale, le président de la République s’y était engagé, c’est une excellente nouvelle pour l’Europe et pour ses citoyens", s’est réjouie la ministre du travail Muriel Pénicaud, qui participait aux négociations. "Les salariés seront mieux protégés et les conditions d’exercice dans le marché intérieur seront plus équitables pour les entreprises."

Trois pays (Pologne, la Hongrie, la Lituanie et la Lettonie) ont voté contre le texte. "On aboutit à un texte vague, très ambigu que tout le monde va pouvoir interpréter à sa guise, ce qui ne va pas dans le sens d’une unité de l’Union" a critiqué le ministre délégué hongrois Szabolcs Takacs.

En revanche, la France a dû lâcher du lest pour obtenir cet accord en exemptant le secteur routier de cette nouvelle durée, notamment sous la pression de l'Espagne.

Lu sur Le Monde

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