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Le trafic SNCF sera normal samedi
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Pagaille

Le président de la SNCF a annoncé que le trafic, très perturbé après l'agression d'un contrôleur jeudi, reprendrait progressivement d'ici samedi matin.

Alors qu'aucun train n'a circulé dans la nuit de jeudi à vendredi, Guillaume Pépy a assuré sur France 2 que le trafic ferroviaire allait se fluidifier au cours de l'après-midi de vendredi, pour revenir à la normale samedi matin. L'amélioration doit être perceptible sur l'ensemble du réseau dès vendredi après-midi avec notamment huit à neuf TGV sur dix au départ ou à destination de Paris et un TER sur deux avec de fortes disparités selon les régions, a estimé le président de la SNCF. Selon lui, là où des TER manquent, des bus ont été affrétés. Un train Intercités sur deux circule en moyenne, et les trains Téoz sont deux sur trois à fonctionner.

En Lorraine, Île -de-France et Bretagne, le trafic est déjà quasi normal. Il devait reprendre plus ou moins progressivement au cours de l'après-midi et de la soirée de vendredi en Alsace, PACA, Aquitaine,  Poitou-Charentes, Rhône-Alpes, Bourgogne, Franche-Comté et en Auvergne, régions dans lesquelles les trains circuleront à priori normalement samedi matin. En Nord-Pas-de-Calais,  20% des TER et 70% des TGV Paris-Lille circulent, alors que la reprise du travail a été votée officiellement pour samedi matin.

De nombreux contrôleurs SNCF ont spontanément cessé le travail jeudi soir après l'annonce de l'agression de l'un des leurs dans un train Corail reliant Lyon à Strasbourg. Le trafic était encore très perturbé vendredi matin, à l'exception des lignes Ile-de-France, Thalys et Eurostar.

La victime, âgée de 54 ans, a été frappée de huit coups de couteau par un "déséquilibré" dont elle tentait de contrôler de billet. Le contrôleur a été pris en charge à l'hôpital de Besançon. Son agresseur a quant à lui été placé en garde à vue.

Guillaume Pépy avait qualifié "une agression d'une telle violence" de "fait rarissime" et estimé qu'il "ne servirait à rien de pénaliser les voyageurs simplement parce qu'un fou dangereux a agressé des contrôleurs". Le ministre des Transports, Thierry Mariani, avait lui déclaré comprendre "la révolte et l'indignation des agents de la SNCF" tout en réprouvant la réaction des personnels qui ont arrêté le travail. "Ce n'est pas en arrêtant les trains que l'on arrête les fous", avait-t-il estimé.

Lu sur le Nouvel Observateur

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