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Trafic de viande de cheval : deux personnes mises en examen
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Justice

21 personnes ont été interpellées lundi dans le cadre de l'enquête sur un nouveau trafic de viande de cheval.

L'enquête sur le trafic de viande cheval qui a amené des animaux de laboratoire à être vendus pour être consommés progresse. Alors que le procureur de la République, Brice Robin, indique disposer de preuves "pour au moins 200 chevaux", quatre personnes doivent être déférées ce mardi après-midi devant une juge d'instruction du pôle santé de Marseille. En fin de journée, on apprenait que deux d'entre elles ont été mises en examen pour "usage de faux de manière habituelle" et "tromperie" par le magistrat en charge de l'enquête. Ces deux personnes, dont les identités n'ont pas été précisées, ont été laissées libres sous contrôle judiciaire, a-t-on indiqué. 

Lundi, ce sont 21 personnes qui ont été interpellées dans le cadre d'une vaste opération de gendarmerie. "D'autres seront présentées mercredi, d'autres seront relâchées (...) Nous sommes au début de l'enquête", a indiqué le procureur.

Selon Stéphane Le Foll, l'enquête sur le trafic de viande cheval devrait être terminée "dans deux ou trois jours". Le ministre de l'Agriculture indique par ailleurs qu'"il y aura des sanctions très claires, que ce soit pour celui qui a organisé ce trafic ou pour les vétérinaires, s'il est prouvé qu'ils ont eu affaire à cette personne et qu'ils ont participé eux aussi à un trafic de manière globale".

Le parquet précise également qu'il n'y a, à l'heure actuelle, "absolument pas la preuve, à travers des analyses toxicologiques, que ces animaux étaient nuisibles à la santé humaine". Stéphane Le Foll réfute de son côté tout parallèle avec l'affaire Spanghero. "Dans l’affaire Spanghero c’est de la substitution de viande de bœuf par de la viande de cheval. Là, on parle de chevaux qui ont été vendus et mis à la consommation alors qu’ils n’auraient pas dû l’être".

Lu sur Le Parisien

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