Taïwan : la Chine ne fera «aucune concession» et fustige les Occidentaux<!-- --> | Atlantico.fr
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La Chine estime que Taïwan est l'une de ses provinces, qu'elle n'a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949.
La Chine estime que Taïwan est l'une de ses provinces, qu'elle n'a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949.
©Hector RETAMAL / AFP

Menace

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Qin Gang, a estimé ce vendredi que les critiques occidentales revenaient à «piétiner la souveraineté chinoise», ouvrant la voie à de «dangereuses conséquences».

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Qin Gang, a souligné ce vendredi que la Chine ne fera «aucune concession» sur Taïwan et fustigé les «absurdes» critiques occidentales qui pourraient avoir de «dangereuses conséquences».

La Chine estime que Taïwan est l'une de ses provinces, qu'elle n'a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949. L'armée chinoise a organisé plus tôt en avril des manœuvres de trois jours autour de l'île en réaction à une rencontre aux États-Unis entre le président de la Chambre américaine des représentants Kevin McCarthy et la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen, bête noire de Pékin car issue d'un parti pro-indépendance.

L'Union européenne, les États-Unis ou encore le G7 ont dans la foulée mis en garde Pékin et l'ont exhorté à maintenir le statu quo dans le détroit de Taïwan, qui sépare le territoire insulaire de la Chine continentale. «Nous entendons souvent des propos étranges, prétendant que la Chine défie l'ordre international fondé sur des règles, tente de modifier unilatéralement le statu quo dans le détroit de Taïwan par la force ou la coercition», a déclaré vendredi Qin Gang. «Cette logique est absurde et ses conséquences dangereuses», a-t-il affirmé lors d'un forum diplomatique organisé à Shanghai, fustigeant une «définition» du statu quo par les Occidentaux qui revient à «piétiner la souveraineté chinoise».

Pékin exerce une forte pression militaire et économique sur Taipei depuis l'arrivée au pouvoir en 2016 de Tsai Ing-wen. La Chine voit avec mécontentement le rapprochement à l'œuvre ces dernières années entre les autorités taïwanaises et certains pays occidentaux, notamment les États-Unis, y voyant une menace à son intégrité territoriale. «Nous ne ferons aucune concession à ceux qui tentent de mettre à mal la souveraineté et la sécurité de la Chine. Quiconque jouera avec le feu sur la question de Taïwan finira par se brûler», a souligné Qin Gang.

Le Figaro

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