Syriza : "tout doit être fait pour éviter le départ de la Grèce " de la zone euro, affirme Nicolas Sarkozy

Dont acte. Comme le reste de l'UMP, Nicolas Sarkozy ne s'est pas alarmé du raz-de-marée provoqué par le parti de gauche radicale Syriza. "Les Grecs ont choisi, il faut tenir compte de ce qu'ils ont dit. (...) Leur choix doit être respecté," s'est-il contenté d'affirmer ce lundi 26 janvier à Berlin, dans le cadre d'une rencontre avec Angela Merkel. Il a néanmoins insisté pour le maintien de la Grèce dans la zone euro. "Tout doit être fait maintenant pour éviter ce drame que serait le départ de la Grèce avec les conséquences que cela impliquerait pour la zone euro dans son ensemble et pour l'Union européenne elle-même."

A LIRE AUSSI -La Grèce ou la tragique illustration de la capacité de l’Europe à perdre sur tous les tableaux

Dans le viseur, la crainte d'un défaut de paiement de sa dette abyssale.  Comme la plupart des conservateurs européens, Nicolas Sarkozy a mis en garde le nouveau gouvernement hellénique qui souhaite la restructurer, en effaçant une partie. " Vous voyez les conséquences pour tout le monde, pour les créanciers que nous sommes, nous Français, et pour les autres pays" a-t-il déclaré. "La Grèce est un pays membre de l'Europe, elle a choisi un gouvernement, ce gouvernement doit être responsable dans l'intérêt des Grecs eux-mêmes qui ne veulent pas quitter l'euro."