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Syrie : nouveau massacre signalé, paralysie à l'ONU
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L'histoire sans fin

Plus de 200 personnes auraient été tuées par les forces syriennes à Taramseh, dans la province de Hama.

Plus de 200 personnes, des civils pour la plupart, ont été tuées ce jeudi par les forces syriennes à Taramseh, dans la province de Hama, rapportent des représentants de l'opposition. Si ces informations sont exactes, ce qui est impossible à vérifier du fait des restrictions imposées à la presse, il s'agirait du plus important massacre depuis le début du soulèvement contre le président Bachar al Assad, il y a 16 mois. Le village a été bombardé puis mis à sac par des "chabiha", des miliciens progouvernementaux, disent les opposants.

Soixante dix-huit personnes avaient déjà été tuées le 6 juin par des miliciens alaouites à Mazraat al Koubeïr et 108, dont une majorité de femmes et d'enfants, ont été massacrées à Houla le 25 mai. Quelques heures plus tôt, l'ambassadeur de Syrie à Bagdad Naouaf al Fares avait fait défection pour dénoncer la répression du soulèvement contre le président Bachar al Assad.

Damas semble toutefois pouvoir compter sur la fidélité de la Russie, qui reste décidée à s'opposer à tout projet de résolution du Conseil de sécurité invoquant le chapitre VII de la charte des Nations unies, qui autorise le recours à la force. "Nous sommes absolument contre le chapitre VII. Tout peut être négocié, mais pas ça. C'est une ligne blanche", a martelé Alexandre Pankine, numéro deux de la délégation russe à l'Onu.

Le projet britannique menace notamment le gouvernement syrien de sanctions s'il ne met pas un terme à l'emploi d'armes lourdes et ne retire pas ses troupes des villes dans les dix jours suivant l'adoption de la résolution. Le vote est pour le moment prévu mercredi prochain.

Lu sur Reuters

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