Syrie, Chine, Otan : les revirements diplomatiques de Trump<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Syrie, Chine, Otan : les revirements diplomatiques de Trump
©JIM WATSON / AFP

180°

Alors que la Russie vient de mettre son véto sur une résolution de l'ONU, à propos de l'attaque chimique en Syrie, le président américain brouille les pistes sur ses prises de positions.

La diplomatie américaine est dans le brouillard complet, depuis l'attaque chimique, attribuée à Bachar al-Assad, soutenu par Moscou. Alors que Vladimir Poutine devait être un allié, les relations se sont brutalement détériorées. "A l'heure actuelle, nous ne nous entendons pas du tout avec la Russie. A propos de notre relation avec la Russie, il se peut que nous soyons tombés au plus bas niveau de tous les temps" souligne Donald Trump lors d'une conférence de presse. Il réagissait au véto posé par la Russie sur la proposition de résolution à l'ONU qui vise Bachar al-Assad.

Et ce n'est que le premier revirement diplomatique de la liste. Lui qui jugeait l'OTAN "obsolète," est désormais un ardent défenseur de l'organisation qu'il qualifie de "rempart pour la paix internationale (…) J'avais dit que c'était une organisation obsolète, l'Otan n'est plus obsolète."

Puis c'est son avis sur la Chine, qui a tourné. Le président Trump était, en effet, très véhément contre Pékin, pendant sa campagne. "Je pense qu'il y a une bonne alchimie entre nous" a-t-il expliqué, à propos du président chinois Xi. Fini, donc, les meances de droits de douanes écrasants contre les produits chinois. Alors que le président Trump entame des bras-de-fer complexes avec la Russie et la Corée du Nord, il a maintenant besoin de partenaires. Et tant pis pour les promesses.

Lu sur le Huffington post

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !