Syrie : s'il a des "preuves convaincantes", Poutine n'exclut pas de soutenir une action armée occidentale<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Syrie : s'il a des "preuves convaincantes", Poutine n'exclut pas de soutenir une action armée occidentale
©

Changement de ton

Dans une interview télévisée, il a souligné que, dans le cas contraire, une intervention militaire en Syrie sans l'aval du Conseil de sécurité serait à considérer comme une "agression".

Vladimir Poutine entrouvre la porte ou du moins fait un signe en direction des Occidentaux. Interrogé à la télévision russe, il a exigé mercredi que les Etats-Unis et la France présentent à l'ONU des "preuves convaincantes" de l'usage d'armes chimiques par le pouvoir syrien. "S'il y a des informations selon lesquelles des armes chimiques ont été employées, et employées par l'armée régulière [de Syrie], alors, ces preuves doivent être présentées au Conseil de sécurité de l'ONU. [...] Et elles doivent être convaincantes", a expliqué le président russe.

"Après cela, nous sommes prêts à agir le plus résolument et sérieusement possible", a-t-il ajouté, répondant au journaliste qu'il "n'excluait pas" de soutenir une action armée occidentale. En revanche, dans le cas contraire, une intervention militaire en Syrie sans l'aval du Conseil de sécurité serait à considérer comme une "agression".

Il a par ailleurs indiqué que la Russie, principal soutien du régime de Bachar el-Assad, avait suspendu ses livraisons à Damas de batteries sol-air S300, des systèmes de défense antiaérienne et antimissile perfectionnés équivalents du Patriot américain.  En juin, il avait affirmé que Moscou n'avait pas "pour l'instant" livré de S-300 à la Syrie pour ne pas "rompre l'équilibre des forces". 

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !