Syrie : les Panama Papers mettent en lumière les manœuvres du clan Assad pour contourner les sanctions internationales <!-- --> | Atlantico.fr
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Les 11,5 millions de fichiers proviennent des archives du cabinet panaméen Mossack Fonseca, spécialiste de la domiciliation de sociétés offshore, entre 1977 et 2015.
Les 11,5 millions de fichiers proviennent des archives du cabinet panaméen Mossack Fonseca, spécialiste de la domiciliation de sociétés offshore, entre 1977 et 2015.
©Reuters

Mécanisme

Le journal Le Monde évoque en particulier le rôle de Rami Makhlouf, homme d’affaires syrien et cousin germain de Bachar Al-Assad, qui détient la première fortune privée du pays.

Selon les "Panama Papers", ces millions documents révélant les données secrètes de l’évasion fiscale mondiale, que Le Monde et France 2 ont pu consulter, le président syrien Bachar al-Assad posséderait bien des avoirs dans un paradis fiscal. Invité de Léa Salamé sur France Inter, le directeur du journal Le Monde Jérôme Fenoglio a expliqué que le chef d'état syrien disposerait ainsi d'une "immense fortune". 

Plusieurs entreprises syriennes se seraient également tournées vers des paradis fiscaux afin de contourner les sanctions internationales imposées depuis le début de la guerre qui frappe le pays (2011). Le journal Le Monde évoque en particulier le rôle de Rami Makhlouf, homme d’affaires syrien et cousin germain de Bachar Al-Assad, qui détient la première fortune privée du pays. Le quotidien évoque son "rôle de tiroir-caisse au sein du vaste clan Assad". 

"La domiciliation de sociétés dans des paradis fiscaux n’est certes pas l’apanage de Rami Makhlouf. C’est une façon, pour le régime syrien, de contourner les sanctions internationales qui le frappent depuis le début de la guerre et de camoufler la fortune des Assad. Selon l’enquête menée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), la Süddeutsche Zeitung et leurs partenaires, trois sociétés syriennes désignées par le Trésor américain comme 'soutiens de la machine répressive syrienne' ont eu recours aux services de Mossack Fonseca pour créer des sociétés-écrans aux Seychelles. Ces trois sociétés, Pangates International, Maxima Middle East Trading et Morgan Additives Manufacturing, ont fourni du carburant à l’aviation militaire du régime syrien, dont les bombardements indiscriminés ont tué plusieurs dizaines de milliers de civils depuis le début du conflit", explique le journal Le Monde sur son site internet. 

>>>> À lire aussi : Les Panama Papers : de quoi s'agit-il ? Qui est mis en cause ? Quelle est la suite à attendre ?

Lu sur Le Monde

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