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Syrie : les Etats-Unis et la Russie trouvent un accord prévoyant une trêve
©REUTERS / Ammar Abdullah

Espoir

L'opposition syrienne à Bachar Al-Assad espère que cet accord marquera "le début de la fin du supplice des civils".

Enfin ! Les Etats-Unis et la Russie ont trouvé un accord samedi, afin de remettre en route le processus de paix en Syrie, après cinq ans de guerre civile. 

Le texte, discuté dans une demi-douzaine de rencontres depuis la mi-juillet, prévoit notamment une trêve nationale à compter du lundi 12 septembre, si cet arrêt des combats tient pendant sept jours, des corridors sûrs pour les opérations humanitaires,  ainsi que des actions visant conjointement des groupes islamistes. "Aujourd'hui, Sergueï Lavrov et moi, au nom de notre président et notre pays, appelons tous les acteurs syriens à soutenir le plan auxquels sont parvenus les Etats-Unis et la Russe, pour (...) mettre un terme le plus vite possible à ce conflit catastrophique par un processus politique", a dit le secrétaire d'Etat américain, John Kerry.

Le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, a rappelé qu’il n’est pas en mesure de garantir "à 100 %" la réussite de ce nouveau plan, mais que malgré une méfiance persistante, les deux camps ont mis au point cinq documents visant à "mettre en place une coordination efficace pour lutter contre le terrorisme, avant tout à Alep, et permet de renforcer le cessez-le-feu. Tout cela crée les conditions pour un retour au processus politique". 

"Le gouvernement Obama, les Etats-Unis, font un pas en avant car nous pensons que la Russie et mon collègue [Sergueï Lavrov] ont la capacité de faire pression sur le régime d’Assad pour mettre fin au conflit et venir à la table des négociations pour faire la paix", assure John Kerry. Il précise que le "fondement" de l’accord réside dans la promesse du régime de Bachar Al-Assad de s’abstenir de frappes aériennes sur les zones rebelles, même sous le prétexte de viser les djihadistes de l’ancien Front Al-Nosra. 

Staffan de Mistura, envoyé spécial de l'ONU, a réagi en disant "attendre de toutes les parties qu'elles facilitent les efforts des Nations unies visant à livrer de l'aide humanitaire aux populations qui en ont besoin, y compris celles qui vivent dans les zones assiégées".

Lu dans Le Monde

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