Syrie : le régime accuse les rebelles d'avoir tiré un missile à tête chimique<!-- --> | Atlantico.fr
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Les rebelles syriens sont accusés par le régime de Bachar al-Assad d'avoir utilisé des armes chimiques
Les rebelles syriens sont accusés par le régime de Bachar al-Assad d'avoir utilisé des armes chimiques
©Reuters

Nouveau degré de violence

Le régime syrien a accusé mardi les rebelles d'avoir tiré un missile avec une tête chimique dans la province d'Alep (nord) faisant 15 morts, a indiqué l'agence officielle syrienne Sana.

La tension monte d'un cran et l'intensité des conflits avec. Un peu plus de deux ans après le début du conflit, la guerre en Syrie entre dans une nouvelle dimension. Celle la plus redoutée de tous : l'utilisation d'armes chimiques semblent désormais avérée. C'est en tout cas ce que croire savoir l'agence officielle syrienne Sana. En effet celle-ci a indiqué mardi que le régime de Bachar al-Assad a accusé les rebelles d'avoir tiré un missile avec une tête chimique dans la province d'Alep (nord) faisant 15 morts.
"Les terroristes ont lancé un missile contenant des produits chimiques sur la région de Khan al-Assal dans la province d'Alep, tuant 15 personnes, en majorité des civils", a indiqué Sana. C'est la première fois que le régime du président Bachar al-Assad porte une telle accusation contre "les terroristes", terme désignant dans le vocabulaire officiel les rebelles luttant contre le pouvoir à Damas. La communauté internationale a multiplié les mises en garde à Damas contre le recours aux armes chimiques.

Des responsables occidentaux et israéliens ont exprimé la crainte que ces armes ne tombent entre les mains de certaines factions de l'opposition. Ainsi en décembre dernier, le président américain Barack Obama menaçait de "conséquences" lourdes son homologue syrien Bachar al-Assad s'il faisait usage d'armes chimiques. Un responsable américain ayant affirmé que Damas était en train de mélanger les composants nécessaires à la militarisation du gaz sarin.

Depuis le début du conflit, le plus sanglant et le plus long du Printemps arabe, l'ONU dénombre plus de 70 000 morts et près d'un million de réfugiés.

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