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Syrie : le plan secret refusé par les Occidentaux qui permettait pourtant d'écarter Bachar el-Assad du pouvoir
©Reuters

A s'en mordre les doigts

Dans The Guardian ce mercredi, le Prix Nobel et ex-président finlandais Martti Ahtisaari rapporte que l'ambassadeur russe à l'ONU, Vital Tchourkine l'avait proposé.

C'est un épisode de l'Histoire qui aurait sans doute pu changer le cours des choses en Syrie. Mais voilà, il ne s'est pas passé comme convenu. Dans son édition de ce mercredi The Guardian rapporte les dires du Prix Nobel et ex-président finlandais Martti Ahtisaari, qui explique qu'en 2012, lors de négociations au sein du Conseil de sécurité, l'ambassadeur russe à l'ONU, Vital Tchourkine, aurait proposé un plan de paix avec la Syrie. Et ce dernier prévoyait l'éviction en douceur de Bachar el-Assad.

En effet, dans le détail, ce plan secret permettait au dirigeant syrien de quitter le pouvoir à l'issue de négociations avec l'opposition syrienne. Mais la proposition avait été rejetée par la France et ses alliés. Les dirigeants européens et américains étaient à ce moment persuadés que les jours de Bachar el-Assad à la tête de la Syrie étaient comptés. "Rien ne s'est passé parce qu'ils pensaient tous, comme beaucoup d'autres, qu'Assad allait être renversé en quelques semaines. Ils ont donc jugé qu'il n'y avait pas besoin de faire quoi que ce soit" raconte Martti Ahtisaari.

Résultat : trois ans plus tard, Bachar el-Assad est toujours là. Les rebelles syriens aussi. Et surtout l'Etat islamique a pris une place importante sur le terrain jetant sur les routes des milliers de Syriens. Après la publication de ce plan secret non accepté, les diplomates se défendent et avancent qu'à cette époque "le président syrien était déjà présenté comme un criminel de guerre avec qui ils n'envisageaient donc pas de traiter".

Lu sur The Guardian

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