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Syrie : le démantèlement de l'arsenal chimique pourrait être compromis faute d'argent
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Fin de mois difficile

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) tire la sonnette d'alarme et appelle les nations à un plus large soutien financier.

L'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), à qui a été confié en septembre le démantèlement de l'arsenal chimique du régime syrien, pourrait être confrontée à un manque de moyens financiers mettant en péril sa mission. L'organisation, lauréate du prix Nobel de la paix cette année, disposerait actuellement d'assez de fonds pour poursuivre sa mission en novembre… et pas au-delà, selon Reuters, qui a pu consulter un document de l'OIAC en date du 25 octobre.

Seuls 10 millions d'euros auraient pour le moment été réunis pour mener à bien le démantèlement de ces armes chimiques, selon Reuters. Les Etats-Unis ont participé à hauteur 4,45 millions d'euros en équipement, entraînement des équipes et cash, le Royaume-Uni, le Canada, l'Allemagne, les Pays-Bas et la Suisse font également parti des contributeurs. La France n'est pas mentionnée.

Le président syrien Bachar al-Assad a affirmé que le coût total de l'opération pourrait atteindre le milliard de dollars, tandis que certains experts parlent plutôt de dizaines ou de centaines de millions. L'OIAC devrait prendre en charge l'essentiel grâce à son budget annuel de 74 millions d'euros, mais a déjà prévenu que des ressources supplémentaires seront nécessaires.

L'organisation a pour le moment eu accès à 21 sites sur 23 de stockage des armes chimiques en Syrie, et devrait livrer en fin de semaine prochaine un plan détaillé de destruction de ces armes.

Lu sur Reuters

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