Syrie : la proposition russe saluée à l'international, la presse s'interroge<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Syrie : la proposition russe saluée à l'international, la presse s'interroge
©

Le jour d'après

La proposition russe de mettre sous contrôle l'arsenal chimique de Damas a reçu un bon accueil à l'étranger. Elle aurait cependant fait l'objet depuis longtemps d'un accord avec les Américains.

La proposition russe de mettre sous contrôle l'arsenal chimique de Damas a reçu un accueil largement favorable à l'international, des Etats-Unis jusqu'à la Chine. Barack Obama y a vu un développement "potentiellement positif" dans le conflit et a promis de prendre "au sérieux". "Cela pourrait constituer une percée importante", a-t-il ajouté sur la chaîne NBC.

En France, Laurent Fabius a d'abord réagi sur Europe 1 ce matin, assurant que cette proposition était accueillie "avec intérêt et prudence". "Il faut prendre la perche qui est tendue, mais  il ne faut pas tomber dans un piège", a-t-il déclaré plus tard dans la matinée lors d'une conférence de presse. Pour le ministre des Affaires étrangères, qui envisage de se rendre prochainement en Chine et en Russie, "Poutine s'offre peut-être une porte de sortie à lui-même. Rester attaché à Bachar est très lourd". Jean-François Copé, le patron de l'UMP, dit voir dans l'initiative russe "une lueur d'espoir".

Dans l'autre camp, la Chine a salué une proposition qui "va dans le sens d'une résolution politique de la crise syrienne". Par la voix d'une porte-parole du ministère des Affaires étrangères, l'Iran a aussi dit l'accueillir "favorablement".

Beaucoup s'interrogent cependant sur la spontanéité avec laquelle les Etats-Unis ont réagi positivement à l'initiative russe. Selon un article daté du 1er septembre du quotidien israélien Haaretz, celle-ci faisait déjà partie d'un accord avec les Américains,remarque France InfoDans ce cas, pourquoi les Etats-Unis se sont-ils dits, lundi, prêts à étudier la proposition ?

Les choses s'accélèrent en tout cas, même du côté de l'ONU. Son secrétaire général, Ban Ki-Moon, a annoncé lundi lors d'une conférence de presse qu'il pourrait "demander de manière urgente au Conseil de sécurité d'exiger le transfert immédiat des stocks d'armes et de précurseurs chimiques" du régime de Bachar al-Assad vers des zone sûres pour être détruits.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !