Syrie : l'ONU met en cause Assad pour des crimes de guerre et contre l'humanité<!-- --> | Atlantico.fr
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Bachar al-Assad est pour la première fois directement mis en cause par l'ONU pour des crimes contre l'humanité
Bachar al-Assad est pour la première fois directement mis en cause par l'ONU pour des crimes contre l'humanité
©Reuters

Coupable

Ce lundi, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme a de son côté chiffré à 126 000 le nombre de personnes tuées depuis le début du conflit.

Début octobre, la destruction des armes chimiques débutaient en Syrie. Mais un mois plus tard, on apprenait que l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), à qui cette mission de démantèlement a été confiée, pourrait être confrontée à un manque de moyens financiers mettant en péril sa mission. Un contretemps de plus dans la résolution du conflit syrien. Cependant, ce lundi l'ONU a fait une annonce exceptionnelle. En effet, Navy Pillay, la Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, a fait état de preuves indiquant "une responsabilité" du président Bachar al-Assad dans des crimes contre l’humanité en Syrie. Une grande première ! 

Plus précisément, depuis Genève, elle a assuré que la Commission d’enquête sur la Syrie du Conseil des droits de l’Homme "a produit d’énormes quantités de preuves (...) sur des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité". Et d'ajouter que : "les preuves indiquent une responsabilité au plus haut niveau du gouvernement, y compris du chef de l’Etat". Navi Pillay a précisé qu’elle souhaitait une enquête judiciaire "nationale ou internationale crédible" à ce sujet.

Une autre information de premier plan est tombée ce lundi. En effet, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) le conflit, débuté en mars 2011, a déjà fait près de 126 000 morts. Cette organisation, qui s'appuie sur un réseau de militants, avocats, médecins à travers le pays estime que les personnes décédées, sont à 35% des civils -- soit 44 381 -- dont 6 627 enfants et 4 454 femmes. Si 65% des personnes décédées sont donc des combattants, il existe une forte disparité entre rebelles et soldats loyalistes. Ainsi, selon cet organisme, les décès dans les rangs des forces du régime (50 927) sont deux fois plus importants que dans ceux des rebelles (27 746). Un véritable carnage. 

lu sur Le Parisien

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