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Syrie : l'Etat islamique planifie la naissance de bébés pour préparer son avenir et sa future armée
©Reuters

La succession est en marche

Selon des informations du Parisien, le groupe terroriste a mis en place une organisation pour recruter des femmes dans le seul but qu'elles mettent au monde un futur terroriste.

Alors que l'Etat islamique a diffusé une vidéo sur laquelel on voit des enfants d'une dizaine d'années exécuter des prisonnier,Le Parisien révèle pour sa part que le groupe terroriste prépare l'avenir en recrutant des femmes dont la mission est de mettre au monde les prochains djihadistes. "Elles ont deux fonctions essentielles : assurer le repos du guerrier et peupler le califat", explique un spécialiste du dossier au quotidien.

Ce projet n'est pas sans rappeler le Lebensborn conçu par les nazis du IIIe Reich pour créer des enfants aryens parfaits. Ainsi, les cadres de l'Etat islamique ont planifié une politique de reproduction. Mais, une source du renseignement explique au qotidien : "Contrairement aux nazis, ils ne cherchent pas la pureté ethnique mais spirituelle. Ils veulent enfanter une génération de bons radicaux, très pieux".

Et d'expliquer : "Lorsqu'une célibataire arrive, elle est intégralement prise en charge par l'EI, qui la met en relation avec des combattants, comme le ferait une agence matrimoniale, précise une éminence du renseignement. D'autant que les jihadistes francophones peinent à s'unir avec des locales, car les familles syro-irakiennes rechignent à laisser leurs filles à des étrangers qui n'ont pas bonne réputation. Et les combattants étrangers préfèrent les converties, plus radicales."

Selon l'expert contacté par Le Parisien, les femmes sont unies, puis n'ont plus qu'une mission : avoir une enfant. Elles sont surveillées par des miliceinnes de la brigade Al-Khansaa : "Elles vivent entre elles dans des phalanstères (NDLR : communautés), poursuit notre expert. Leurs combattants de maris les rejoignent quand ils peuvent. Au bout d'un an à dix-huit mois maximum, il faut qu'elles aient un enfant."

Un récit glaçant.

Lu sur Le Parisien

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