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Syrie : l'attaque chimique provoque l'indignation de la communauté internationale
©AFP

Tensions diplomatiques

Directement visée, l'armée syrienne dément être à la manœuvre.

De façon dramatique, la ville de Khan Cheikhoun, dans le nord-ouest de la Syrie, risque d'entrer dans l'Histoire, après l'attaque chimique qui a tué au moins 100 personnes et en a blessées 400 autres. Paris et Londres ont directement accusé le régime de Bachar el-Assad pour ce raid aérien mortel. "Une fois encore le régime syrien va nier l’évidence de sa responsabilité dans ce massacre" s'est indigné François Hollande. "Comme en 2013, Bachar el-Assad compte sur la complicité de ses alliés pour bénéficier d’une impunité intolérable. Ceux qui soutiennent ce régime peuvent une nouvelle fois mesurer l’ampleur de leur responsabilité politique, stratégique et morale."

"Si nous ne pouvons pas encore être certains de ce qui s’est passé, cela a toutes les caractéristiques d’une attaque du régime qui a utilisé de façon répétée des armes chimiques" affirme le Royaume-Uni, dans un communiqué. De son côté, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a évoqué un acte "inhumain" lors d'un entretien téléphonique avec Vladimir Poutine. Le président russe ne s'est pas exprimé mais l'armée russe affirme ne pas avoir participé à ce raid aérien. La Maison blanche a dénoncé "un acte odieux" du régime d'Assad, conséquence, selon le porte-parole Sean Spicer des "faiblesses" de l'administration Obama dans ce dossier.

De son côté, l'armée syrienne dément être à l'origine de cette action. "Le commandement de l’armée dément catégoriquement avoir utilisé toute substance chimique ou toxique à Khan Cheikhoun (…) Il souligne qu’il n’en a jamais utilisé, à aucun moment, à aucun endroit et ne le fera pas dans l’aveni", a indiqué l’armée dans un communiqué. Le Conseil de sécurité des Nations unies se réunira en séance extraordinaire  ce mercredi.

Lu sur Le Monde

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