Syrie : l'accord sur les armes chimiques n'est qu'une "première étape", selon Fabius<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Syrie : l'accord sur les armes chimiques n'est qu'une "première étape", selon Fabius
©

Pas à pas

L'accord pose toutefois "toute une série de questions : comment effectuer les contrôles ? Que se passera-t-il s'il y a des manquements ?" a ajouté le ministre des Affaires étrangères.

En visite à Pékin, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a estimé que l'accord américano-russe sur le désarmement chimique de la Syrie n'était qu'une "première étape". Toutefois, "c'est une avancée importante, car ce qui apparaissait impossible quelques jours auparavant apparaît désormais possible", a ajouté le ministre des Affaires étrangères. Une déclaration qui fait référence au récent refus du régime syrien de reconnaître sa possession d'armes chimiques.

L'accord conclu samedi à Genève entre les Etats-Unis et la Russie après trois jours de négociations donne une semaine à Damas pour fournir la liste de ces armes, et fixe comme objectif leur élimination d'ici à la mi-2014. Dimanche, l'opposition syrienne a par ailleurs demandé à ce qu'il soit imposé au régime de Bachar el-Assad une interdiction d'utiliser les missiles balistiques et l'aviation contre les civils, rapporte Le Parisien.

Cet accord "pose toute une série de questions", a poursuivi Laurent Fabius : "Comment effectuer les contrôles ? Que se passera-t-il s'il y a des manquements ?" Le ministre français a écarté des "sanctions automatiques" en soulignant qu'en cas de manquement du régime syrien, le Conseil de sécurité de l'ONU sera saisi conformément au chapitre VII de sa charte. Ce chapitre prévoit un éventuel recours à la force, précise le Nouvel Obs.

Evoquant le rapport des experts de l'ONU qui sera rendu public lundi sur l'usage d'armes chimiques en Syrie, Laurent Fabius a souligné : "Personne ne comprendrait qu'à partir d'un rapport accablant, des conséquences n'en soient pas tirées. Il faudra réagir et agir."

Lu sur Le Parisien.fr

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !