Synode : l'Eglise catholique prône une attitude plus ouverte envers les homosexuels<!-- --> | Atlantico.fr
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Le synode réuni à Rome.
Le synode réuni à Rome.
©Reuters

Amen

Lors du synode qui se tient à Rome, les participants ont également indiqué être prêts à réintégrer les couples de divorcés-remariés.

Un synode aux airs de changement. Depuis le 5 octobre, cardinaux, présidents des conférences épiscopales, membres de la curie, représentants d'églises orientales catholiques ou personnalités invités par le pape François, sont réunis à Rome pour discuter des questions de société. Organisme de consultation, ce synode doit servir à la préparation d'un autre congrès qui se tiendra l'année prochaine où des propositions susceptibles de déboucher sur une évolution en matière de famille et de morale sexuelle seront soumises.

Lors de cette première semaine de consultations, les participants ont adopté une attitude très ouverte sur deux questions : les divorcés-remariés et sur les homosexuels. "Il ne s'agit pas de décisions prises, ni de perspectives faciles", a-t-on prévenu dans un document envoyé par le Vatican. Ainsi les couples divorcés-remariés pourront participer à la communion eucharistique : jusqu'alors ils pouvaient assister aux offices, sans participer à l'eucharistie. "Les situations des personnes divorcées remariées exigent aussi un discernement attentif et un accompagnement empreint de respect (…) Pour certains, il faudrait que l'éventuel accès aux sacrements soit précédé d'un chemin pénitentiel", précise le document présenté lundi. Ajoutant qu'il "s'agirait d'une situation non généralisée".

Concernant les couples homosexuels, le débat fait rage au sein de l'Eglise catholique : l'avancée du synode se fait donc sur ce point. Si l'Eglise ne reconnaîtra pas le mariage homosexuel, elle "prend acte qu'il existe des cas où le soutien réciproque jusqu'au sacrifice constitue une aide précieuse pour la vie des partenaires". Le document précise que l'attitude de l'Eglise évoluerait autour de deux questions : l'accueil dans un "espace de fraternité" des personnes homosexuelles dans la communauté chrétienne et l'accueil en acceptant les orientations sexuelles de chacun "sans compromettre la doctrine catholique sur la famille et le mariage".

Lu sur le Figaro

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