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Soupçons d'emplois fictifs : Marielle de Sarnez dans le collimateur de la justice
©Facebook/Marielle de Sarnez

Assistants parlementaires

La ministre des Affaires européennes est visée par une enquête pour "abus de confiance". Elle aurait fait travailler son assistant parlementaire pour son parti, le MoDem.

Le rêve d’Emmanuel Macron d’avoir un gouvernement irréprochable semble voler en éclats. Après les révélations sur Richard Ferrand,  c’est au tour de la ministre des Affaires européennes, Marielle de Sarnez, d’être mise en accusation.

Le 14 mars dernier, Sophie Montel, députée européenne FN, a transmis à la justice les noms de 19 de ses collègues qu'elle accuse d'employer des assistants parlementaires qui travailleraient en réalité pour leur parti politique au niveau national. Parmi les personnes dénoncées figure Marielle de Sarnez, la ministre des Affaires européennes, selon Le Parisien. Depuis le 22 mars, comme 18 autres députés européens, elle est visée par une enquête préliminaire pour "abus de confiance".

Marielle de Sarnez se défend

La ministre d’Emmanuel Macron se défend de toute irrégularité. Dans un communiqué publié dans la nuit de lundi à mardi, Marielle de Sarnez assure que Philippine Laniesse, son assistante parlementaire, a fourni un "travail assidu" avec "rapports d'activités consultables". "Aucune question ne m’a jamais été posée sur ce sujet. Si cela avait été le cas, j’aurais simplement témoigné que la jeune femme qui a été mon assistante parlementaire en circonscription pendant 12 mois a fourni un travail assidu auprès de moi dans ma mission de parlementaire européenne d’Île de France. Étant par ailleurs élue locale, sa situation a été déclarée et vérifiée par le Parlement européen", indique la ministre.

Le contrat de Philippine Laniesse "a été, comme celui de tous mes assistants, validé et approuvé par le Parlement européen, encadré par des règles européennes bien plus strictes que les règles en vigueur en France", affirme Marielle de Sarnez, qui pointe un "contre-feu" allumé par le FN face à ses propres affaires. En effet, une enquête similaire vise déjà des eurodéputés FN, dont Marine Le Pen, accusés par le Parlement européen d’avoir versé frauduleusement des salaires d’un montant de près de cinq millions d’euros à des assistants parlementaires entre 2012 et 2017.

Lu sur Le Point

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