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SNCF : la CGT ne s'oppose pas aux accords d'entreprise
©Reuters

À l'amiable

Contrairement à SUD-Rail, la CGT-Cheminots a décidé de ne pas exercer son droit d'opposition à l'accord sur le temps de travail.

La CGT-cheminots a annoncé ce jeudi qu'elle n'exercerait pas son droit d'opposition contre les accords d'entreprise et de branche sur un nouveau cadre social pour la SNCF et le secteur ferroviaire. Les accords pourront donc entrer en vigueur. La CGT-cheminots et Sud-Rail avaient fait des négociations sur ces accords un élément de leur bras de fer avec le gouvernement contre le projet de loi Travail. Les deux organisations ont refusé de signer ces accords conclus par les deux autres syndicats de la SNCF, l'Unsa et la CFDT. Seul Sud-Rail a décidé de s'y opposer.

Cependant, son refus ne suffit pas à empêcher leur mise en œuvre. En effet, s'opposer à la convention collective nationale de branche et à l'accord d'entreprise serait prendre le risque de pénaliser les cheminots et de "remettre en cause le fruit de (leur) mobilisation", explique la CGT-cheminots dans un communiqué. "La fédération CGT des cheminots a donc de nouveau consulté ses instances et celles-ci ont décidé de ne pas exercer leur droit d'opposition", ajoute la CGT – cheminots. Elle précise également que la "stratégie de la terre brûlée" n'est pas sa "conception du syndicalisme".

Selon le président de la SNF, Guillaume Pepy, les 23 jours de grève à la SNCF ont coûté au moins 250 millions d'euros à l'entreprise publique. 

Lu sur L'Obs

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