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SNCF : Bruno Le Maire fustige les syndicats qui veulent lancer une grève "alors que les discussions ne sont pas encore achevées".
©NIKLAS HALLE'N / AFP

Droit dans ses bottes

Le ministre de l'Economie et des Finances assure que face à la grève, "oui, nous tiendrons".

Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des Finances, était invité ce dimanche dans l'émission "Questions politiques" sur France Inter. A quelques jours de la mobilisation du 22 mars contre la réforme de la SNCF, il s'est dit surpris et déçu à l'annonce du mouvement de grève et a critiqué les syndicats opposés à la réforme de la SNCF qui préfèrent "lancer immédiatement une grève qui va pénaliser les usagers (...) alors même que les discussions ne sont pas encore achevées".

"Ces discussions doivent aller jusqu'au bout. Si au bout du compte, on est dans un blocage et que certains ne sont pas d'accord. La grève est un droit constitutionnel, c'est absolument légitime (...) Que ce soit un point de départ... Moi je ne vous cache pas mon étonnement, ma surprise et surtout ma déception en pensant à tous ces usagers qui vont être pénalisés".

S'il a affiché une volonté de négocier, Bruno Le Maire a prévenu : face à la grève, "oui, nous tiendrons". Hors de question de reculer comme Alain Juppé l'avait fait en 1995, un conflit que le gouvernement a bien sûr en tête : "Je rappelle qu'il y a de vrais différences avec les choix qu'avait fait à l'époque Alain Juppé, qui étaient des choix courageux, je tiens à le dire", a précisé Bruno le Maire. "Nous avons décidé de laisser de côté la question des retraites pour ne pas alourdir la charge. Nous avons accepté de prendre en considération la dette de la SNCF. L'État est prêt à étudier la question de la dette".

"Nous sommes attachés à la SNCF, à ses services publics, on a reculé devant des décisions difficiles dans le passé, mais il faut les prendre, les Français sont tout aussi lucides que nous", a assuré le ministre.

Lu sur France Inter

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