Sivens : le Conseil général du Tarn se prononce pour un barrage réduit<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
500 forces de l'ordre sont mobilisés pour faire face aux tensions entre militants et agriculteurs.
500 forces de l'ordre sont mobilisés pour faire face aux tensions entre militants et agriculteurs.
©Reuters

Tranché

Les autorités du département ont également exigé "l'expulsion sans délai" des zadistes présent sur le site.

Sivens, une zone de tensions et d'affrontements. D'un côté, les agriculteurs qui réclament la construction d'un barrage sur le site, de l'autre des militants, les zadistes, qui s'opposent fermement à ce projet. Ce conflit s'était cristallisé avec la mort d'un manifestant, Rémi Fraisse, en octobre dernier. Après ces événements, le Conseil général du Tarn avait décidé de suspendre le projet, avant que la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, ne l'enterre définitivement.

Cette journée de vendredi était donc décisive puisque les autorités du département devaient se prononcer soit sur une version light du projet, soit un autre constitué de trois ou quatre petites retenues d'eau à plusieurs endroits. C'est la première option qui a été choisie avec un projet de barrage plus petit par rapport à celui prévu initialement. Ce nouveau chantier verra la construction d'un réservoir d'eau d'une capacité réduite de moitié, à 750 000 m3. Ce projet a remporté 43 voix sur les 46 votants.

Dans le même temps, le président socialiste du Conseil général du Tarn a exigé "l'expulsion sans délai" des militants écologistes encore présents sur le site. Depuis le début de la semaine, une quarantaine de zadistes est encerclée par environ 200 agriculteurs. Près de 500 CRS sont mobilisés pour tenter d'atténuer les tensions. 

Lu sur Les Echos

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !