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Charlie Hebdo: 
deux hommes suspectés
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Représailles

Selon la police judiciaire, un témoignage mettrait en cause deux hommes dans l'incendie de la rédaction du journal.

[Mise à jour le 3 novembre à 19h20]

La police judiciaire de Paris disposerait "d'au moins un témoignage direct" mettant en cause deux hommes qui se seraient enfuis des lieux vers 01h, peu après le début de l'heure supposée du sinistre.

Les policiers de la brigade criminelle de la PJ parisienne ont également décidé "de se saisir des données informatiques" du journal afin "d'examiner dans le détail les menaces dont il a fait l'objet récemment".

[Mise à jour le 3 novembre à 16h]

Akincilar, un groupe de sécurité informatique turc, a revendiqué le piratage du site Internet de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo. "Le site web charliehebdo.fr est devenu notre cible à cause de ses dessins qui offensent nos valeurs religieuses. Puisqu'il est méprisant envers notre prophète, nous avons mis notre contenu sur la page d'accueil pour protester", a justifié le groupe.

Les pirates assurent qu'ils ont déjà attaqué des sites pornographiques, satanistes ou israéliens, ainsi qu'un autre site qui avait publié des caricatures de Mahomet.

Akincilar affirme par contre n'avoir aucun lien avec l'incendie de la rédaction de Charlie Hebdo dans la nuit de mardi à mercredi. "Nous ne soutenons pas de ce genre d'attaques perpétrées avec violence", assure le groupe.

Mercredi matin, la page d'accueil de charliehebdo.fr avait été remplacée par un message en anglais et en turc : "Alors que tous les musulmans du monde considère avec révérence votre prophète (...), vous persistez à injurier le prophète tout puissant de l'islam avec vos caricatures grossières et honteuses sous le prétexte de la liberté d'expression".

[Mise à jour le 2 novembre à 11h20]

Les réactions ont commencé à tomber à la suite de l'incendie criminel perpétué dans les locaux de "Charlie Hebdo" et du piratage du site Internet du journal.

- Nathalie Kosciusco Morizet, ministre de l'Ecologie et des Transports, a dénoncé un acte "d'ennemis de la démocratie", sur France Info :

- Bertrand Delanoë, maire socialiste de la capitale, a dénoncé un "acte de violence contre la liberté d'expression, sur BFMTV :

[Mercredi 2 novembre à 8h]

Le siège du journal satirique "Charlie hebdo", situé dans le 20e arrondissement de Paris, a été incendié par une attaque au cocktail molotov dans la nuit de mardi à mercredi 2 novembre, selon une information diffusée par Canal + et confirmée par Charb, le directeur de la publication du titre.

Le site Internet du journal a par ailleurs été hacké. Un message en anglais et en turc y fustige l'utilisation du prophète Mahommet par le journal, qui avait annoncé ce lundi la parution d'un numéro spécial, baptisé "Charia hebdo" pour l'occasion. Dans un communiqué, l'hebdomadaire avait fait savoir que Mahommet avait accepté d'être le rédacteur en chef de ce numéro. "100 coups de fouet, si vous n'êtes pas morts de rire ! ", clame la "une", sur laquelle s'étale un dessin représentant Mahomet rieur.

La rédaction avait fait le choix d'aborder le thème en référence à l'actualité tunisienne, après la victoire des islamistes d'Ennahda aux élections constituantes, et à l'annonce du CNT de baser la future législation libyenne sur la charia.

Voir les images de BFMTV :


Lu sur l'AFP

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