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Selon François Fillon, "Il n'y a pas de chef à la tête de l'Etat"
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Gouvernail

"Il y a eu vingt manifestations en trois mois, toutes avec violences. Les casseurs sont connus, mais tout se passe comme si instruction avait été donnée de ne pas les appréhender immédiatement", déplore le candidat à la primaire de la droite.

Dans un entretien accordé au Figaro, publié mardi 21 juin, l'ancien Premier ministre dénonce l'attitude du gouvernement face aux manifestants contre la loi travail, mais également en matière de lutte contre le terrorisme. De manière générale, le candidat à la primaire de la droite pointe du doigt une absence "d'autorité de l'État". "Les casseurs sont connus mais tout se passe comme si instruction avait été donnée de ne pas les appréhender immédiatement", estime-t-il. 

François Fillon juge qu'il convient tout d'abord "d'appliquer fermement la loi", et en particulier le livre IV du Code Pénal, qui permet "d'emprisonner, sur décision de justice, tous ceux qui entretiennent des relations avec nos adversaires dans la guerre contre le totalitarisme islamique", et non de lancer des idées "irréalistes comme la mise en camp de rétention de tous les fichés S sans intervention du juge".

"Dans le contexte actuel, malheureusement, statique ou pas, chaque manifestation attire la violence et les casseurs. Ce qui pose problème, c'est l'absence de volonté d'appliquer la loi, c'est l'absence d'autorité! À Nantes, où j'étais la semaine dernière, il y a eu vingt manifestations en trois mois, toutes avec violences. Les casseurs sont connus, mais tout se passe comme si instruction avait été donnée de ne pas les appréhender immédiatement. Tous nos concitoyens ont pu constater des situations semblables à Lille, à Paris ou à Marseille. Les forces mobiles, auxquelles je veux rendre hommage, sont parfaitement entraînées, commandées, elles sont correctement équipées. Ce qui leur fait défaut, ce sont des instructions claires, c'est-à-dire l'ordre de faire appliquer systématiquement la loi, d'interpeller tous les casseurs, pour qu'ils soient déférés sans délai à la justice et condamnés comme ils le méritent. C'est l'exécutif qui est en cause. Depuis quatre ans, on a un président de la République mais pas de chef à la tête de l'État", estime notamment François Fillon.

>>>> À lire aussi : Pourquoi François Fillon s'est réconcilié avec le séguinisme

Lu sur Le Figaro

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