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Selon Charles de Courson, "Ce gouvernement finira par être renversé"
Selon Charles de Courson, "Ce gouvernement finira par être renversé"
©JULIEN DE ROSA / AFP

Opposition ferme

Sous la pression croissante du parti du président de la République, le chef de file du groupe centriste Liot réaffirme son opposition à la réforme des retraites et appelle le gouvernement à mettre fin "au déni de démocratie".

Les mots sont durs, mais fermes : "Mon ambition c'est de mettre fin au déni de démocratie". Sans mâcher ses mots, le député Charles de Courson n'entends rien lâcher sur le sujet de la réforme des retraites. Le centriste a prédit, dans le cadre d'une émission sur France 3 ce dimanche, que le gouvernement finirait "par être renversé s'il continuait à se comporter comme il se comporte". Après avoir été l'auteur d'une motion de censure contre le gouvernement, le chef de file du groupe LIOT (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires) fustige "cette actuelle minorité présidentielle" qui agit "comme si elle était majoritaire".

Alors que son groupe entend profiter de sa niche parlementaire du 8 juin pour proposer à l'assemblée un texte d'abrogation de la réforme, M. De Courson a tenu à rappeler que le camp présidentiel ne dispose qu'une majorité relative à l'Assemblée nationale. "Dans le pays, ils sont ultra-minoritaires", a-t-il martelé, se demandant "Comment voulez-vous diriger une démocratie avec une base aussi étroite ?". 

Elu à l'assemblée depuis 1993, historiquement centriste, Charles de Courson a mis en avant ses convictions parlementaristes, affichant son optimiste sur la tenue d'un débat ait lieu le 8 juin prochain à l'Assemblée, alors que la majorité cherche à enterrer préventivement le texte de LIOT, évoquant l'utilisation de l'article 40 de la constitution : le rejet pour des motifs financiers.

Alors que le texte est jugé "dangereux et irresponsable" par la Première ministre Élisabeth Borne, le chef de file a rétorqué que le plus "dangereux pour la démocratie" était l'utilisation de l'article 49.3 par le gouvernement pour faire passer la réforme.

BFMTV

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