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Seize mois après l'élection d'Emmanuel Macron, sept ministres ont démissionné
©GERARD JULIEN / AFP

Valse des départs

La démission de Gérard Collomb couronnée par la passation de pouvoir glaciale entre ce dernier et Edouard Philippe n'est jamais que le dernier épisode d'une longue série de démission des ministres depuis le début du quinquennat Macron

Il ne fait visiblement pas bon être ministre sous le quinquennat d'Emmanuel Macron. La démission de Gérard Collomb est le dernier exemple d'une liste étonnamment longue de démission de ministres depuis l'arrivée au pouvoir de l'actuel président.  Depuis avril 2017, ils sont sept à avoir quitté le navire.

Le premier départ sera celui de Richard Ferrand (devenu depuis président de l'Assemblée Nationale). A peine a-t-il été nommé ministre qu'il est épinglé par Le Canard enchaîné qui révèle ce que l'on appellera communément l'affaire des "Mutuelles de Bretagne". Le procureur de Brest ouvrira une enquête dès le 1er juin. Il faudra attendre la fin des élections législatives pour qu'il quitte le gouvernement (et avant d'annoncer sa  volonté de briguer la présidence du groupe LaREM à l'Assemblée nationale).

 Puis, c'était au tour des ministres du Modem d'être au cœur de la tempête. En mars 2017, le parquet de Paris ouvrait une enquête préliminaire pour "abus de confiance" dans une affaire d'emplois fictifs présumés au Parlement européen. Le 20 juin, Sylvie Goulard annonçait sa démission afin de "démontrer librement sa bonne foi". Le 21 juin c'était au tour de François Bayrou et de Marielle de Sarnez d'annoncer leur départ.

Plus récemment, Nicolas Hulot,  ministre de la Transition écologique et solidaire annonçait le 28 août 2018 quitter le gouvernement sur France Inter. Une décision longuement réfléchie selon ce dernier qui n'avait pas pris la peine d'en informer le président et le Premier ministre avant de faire son annonce.

Dans la foulée, Laura Flessel, ministre des Sports et ancienne championne olympique était contrainte de poser sa démission "pour des raisons personnelles" de prime abord, qui deviendront des "raisons liées à sa situation fiscale".

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