Seine-Saint-Denis : Fermeture d'une mosquée salafiste sur la trajectoire du futur métro<!-- --> | Atlantico.fr
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La mosquée Al-Imane du Bourget (Seine-Saint-Denis) dans le Nord de Paris
La mosquée Al-Imane du Bourget (Seine-Saint-Denis) dans le Nord de Paris
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Grand Paris

Les autorités ont pu fermer mardi la mosquée salafiste Al-Imane du Bourget, pour le démarrage des travaux d'une gare du Grand Paris Express, rapporte l'AFP.

Sous surveillance discrète pour accointances salafistes depuis son installation en 2010 dans un bâtiment industriel à côté de la gare RER du Bourget au nord de Paris, la mosquée Al-Imane a été fermée définitivement mardi 24 mai. Se trouvant sur le site de la future gare du Grand Paris Express, le réseau de métro automatique prévu autour de la capitale, les autorités ont ainsi pu permettre le démarrage des travaux des lignes 16 et 17 du métro, qui doivent commencer au plus tard en juillet.

Selon l'AFP, le sénateur-maire UDI du Bourget (Seine-Saint-Denis), Vincent Capo-Canellas "ne voyait pas d'un bon œil l'arrivée d'un deuxième lieu de culte musulman" sur sa commune, où le prédicateur controversé Nader Abou Anas donnait régulièrement des conférences chaque vendredi, devant un bon millier de fidèles venus de tout le département.

Dès 2010, M. Capo-Canellas avait pris un arrêté de fermeture au motif que les conditions de sécurité n'étaient pas réunies pour accueillir autant de monde. La justice administrative lui avait donné raison, mais la mosquée avait continué à prospérer. Selon la préfecture de Seine-Saint-Denis, cette fermeture est aussi l'aboutissement d'une procédure engagée mi-2014 par le propriétaire du bâtiment, racheté par l'Établissement public du Grand Paris.

Depuis les attentats du 13 novembre 2015, deux mosquées en banlieue parisienne et une près de Lyon ont été fermées pour cause de radicalisation, dans le cadre de l'état d'urgence. Le préfet avait reçu en février et mars dernier les représentants de l'Association culturelle des musulmans des "deux rives", qui gérait la mosquée Al-Imane, "pour les inciter à trouver rapidement un nouveau local", indiquent les autorités à l'AFP.

Selon le maire UDI, les responsables de l'association "sont venus troubler les musulmans du Bourget" dont la plupart prient à la mosquée Al-Irchad, en service depuis 2007 et dont le local trop exigu ne peut recevoir plus de 700 fidèles.

Lire aussi : L’aéroport Charles-de-Gaulle sous les projecteurs : mais au fait, 10 ans après les "mosquées de Roissy" de Philippe de Villiers, qu'en est-il du risque terroriste dans le plus grand carrefour aérien de France ?

Lu sur France Bleu

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