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Scolaire : un sénateur UMP démissionne du Conseil supérieur des programme, "aux ordres du ministère"
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L'ignorance c'est la force

Jacques Grosperrin, sénateur UMP du Doubs démissionnaire du Conseil supérieur des programmes, décrit dans Marianne une commission "très homogène dans son idéologie, marquée à gauche, et qui soutient la politique menée par le gouvernement."

Créé par Vincent Peillon dans la Loi de Refondation de l'école adoptée en 2013, le Conseil supérieur des Programmes composé de 18 membres dont 6 élus, a été mis en place pour participer à la construction des programmes scolaires. Mardi 19 mai, le sénateur UMP Jacques Grosperrin a décidé de démissionner de ce conseil pour marquer sa désapprobation avec le fonctionnement de cette instance.

"C'est une commission très homogène dans son idéologie, marquée à gauche, et qui soutient la politique menée par le gouvernement. Il m'a semblé clair qu'elle tenait ses ordres directement du ministère", explique le sénateur dans un entretien à Marianne. Il dénonce "une supercherie" qui est en réalité "le bras armé sous-terrain de la ministre".

Le sénateur a observé "une bienveillance appuyée à l’égard des élèves en difficulté, qu’il fallait absolument apaiser d’une manière ou d’une autre". Résultat, poursuit-il: "Pour que tout le monde réussisse, on a préféré dénaturer l’excellence et le goût de l’effort, et au final on a abaissé le niveau d’exigence."

Concernant le programme d'histoire, dont la réforme fait politique, il estime qu'"à tant insister sur l’histoire de la colonisation, de la traite négrière, des flux migratoires, de l’islam, on entre dans une forme de repentance, de flagellation constante ! (...) L’objectif est d’apaiser le climat à l’école. Mais à trop vouloir calmer les sources potentielles de conflits, on créée une République des communautés qui mène tout droit vers une République communautariste", souligne-t-il.

Lu sur Marianne

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