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Sarkozy en province : 35h et nucléaire au cœur des discours
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Déplacement

Le chef de l’état en déplacement dans la Nièvre a fustigé les 35h mais n'a pas critiqué le choix allemand de sortir du nucléaire.

C’était un des cinq départements qui n’avait pas eu l’occasion de recevoir Nicolas Sarkozy. C’est chose faite ce mardi. Fief de la gauche, Nicolas Sarkozy en a profité pour parler de sa politique et critiquer ouvertement celle du PS qui n’a « pas changé de logiciel » depuis 1981. « J'aimerais que toutes les forces politiques comprennent que la mondialisation est une réalité et qu'on ne peut pas faire abstraction de ce que font les autres. Ceux qui payent un choix exclusivement national, ce sont les ouvriers » a-t-il ajouté à propos des 35h.

Le chef de l’état a également profité du déplacement pour s’efforcer de rester réservé sur la décision allemande de sortir du nucléaire d’ici à 2022 tout en insérant dans son discours quelques phrases telles que celle-ci : « S'ils arrêtent leurs centrales, il va bien falloir les remplacer. On sera candidat pour leur vendre de l'électricité ». Dans un département qui emploie 11 000 personnes dans ce secteur, le chef de l’état a tenu à rappeler l’engagement de la France pour cette énergie. « Nous sommes les héritiers d'une histoire qui ne nous appartient pas. Je n'ai pas été élu pour détruire une filière industrielle qui crée de l'emploi, de la compétitivité et de l'indépendance énergétique. Il est extrêmement important d'avoir du sang-froid en toute chose » a précisé le chef de l’Etat.

Lu sur Les Echos

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