Sanctions pour Julien Aubert, le député qui avait refusé de dire "Madame la présidente"<!-- --> | Atlantico.fr
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Julien Aubert, député du Vaucluse
Julien Aubert, député du Vaucluse
©Commons.wikimedia.org

Bonnet d'âne

Il sera privé d'un quart de ses indemnités parlementaires pendant un mois.

Cours de français et de grammaire en direct à l'Assemblée nationale. Lundi soir, lors de l'examen du projet de loi sur la transition énergétique, Julien Aubert, député UMP du Vaucluse, s'est fait remonter les bretelles à plusieurs reprises. En cause, l'élu du sud-est s'est attaché à appeler Sandrine Mazetier, la présidente de séance du jour, "Madame lE président" et Ségolène Royal "Madame lE ministre".

Agacée, Sandrine Mazetier, qui a déjà eu un accrochage du même genre avec le député FN Gilbert Collard, a demandé à l'élu de corriger sa sémantique. Avant d'inscrire un rappel à l'ordre dans le procès-verbal de la séance qui a pour effet de priver le député d'un quart de son indemnité parlementaire pour un mois, soit un peu plus de 1300 euros. En janvier dernier, les deux protagonistes s'étaient déjà opposés sur cette question.

Après l'échange de lundi soir, Julien Aubert a bien cessé d'appeler la présidente "Madame le président" mais a donné du "Madame le ministre" à Ségolène Royal, comme à son habitude lors des questions au gouvernement. Depuis 1998, le bureau de l'Assemblée nationale impose de féminiser les fonctions exercées par des femmes dans l'hémicycle. Une règle que ne semble pas approuver Julien Aubert puisque mardi matin, il persistait, se justifiant, sur LCI, de "parler le français". De son côté, le député UMP Eric Ciotti a dénoncé la mise en place d'une "police de la pensée" par les socialistes. 

Lu sur France TV Info

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