Roselyne Bachelot : Sarkozy et la "chasse" au "Noir", Chirac et son sonotone, l'ancienne ministre lâche tout dans son autobiographie<!-- --> | Atlantico.fr
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Roselyne Bachelot sort aujourd'hui son autobiographie "La petite fille de la Ve".
Roselyne Bachelot sort aujourd'hui son autobiographie "La petite fille de la Ve".
©Philippe Wojazer / Reuters

Confidences pour confidences

"Jacques Chirac fut mon président de coeur et Nicolas Sarkozy, mon président de raison", écrit Roselyne Bachelot dans "La petite fille de la Ve", à paraître ce mercredi 29 avril chez Flammarion, rapporte Ouest France.

Voilà un livre qui risque de risque de ne pas plaire à certains... Dans son autobiographie La petite fille de la Ve, à paraître ce mercredi 29 avril chez Flammarion, Roselyne Bachelot, aujourd'hui animatrice à la télévision, revient sur son parcours politique sous les présidence Chirac et Sarkozy et les anecdotes croustillantes qui l’ont ponctué.

Concernant Nicolas Sarkozy, Roselyne Bachelot se souvient notamment d’un jour de 2006 au bureau de l’UMP. De retour d’un voyage aux Etats-Unis, celui qui était alors candidat à la présidentielle avait lancé à ses collaborateurs : "Les amis, j'ai rencontré Barack Obama, le maire de Chicago. Ce type est le prochain président des États-Unis". Et d’ajouter : "Vous n'y connaissez rien. J'ai aussi discuté avec la secrétaire d'État Condoleezza Rice, une femme formidable. Bon, vous vous mettez en chasse. Il me faut un Noir. Ou mieux, une Noire", rapporte France TV Info. "Du Sarko tout craché : une intuition fulminante, la capacité à mobiliser et l'absence totale de surmoi", commente son Roselyne Bachelot, qui fut ministre de la Santé, des Sports et de la Cohésion sociale sous l’ère Sarkozy.

Dans son livre, elle revient aussi sur l’affaire du "sonotone de Chirac". En 2003, que Jean-Michel Apathie lui avait demandé à la radio si Jacques Chirac était oui ou non appareillé, comme le prétendait la rumeur, celle qui était alors sa ministre de l’Ecologie avait gaffé. "Il me semble que oui", avait-elle spontanément répondu. "Quelle affaire. Entre démentis grotesques et demis-aveux, l'Élysée a atteint le sommet du ridicule. Je n'ai pas réalisé, sur l'instant, que je mettais à mal une stratégie savamment échafaudée par l'entourage du Président afin de rendre possible un troisième mandat", écrit Roselyne Bachelot douze ans plus tard.

Des révélations qui ne vont pas arranger ses relations avec les deux anciens chefs de l’Etat avec qui elle est aujourd’hui brouillée. "Jacques Chirac fut mon président de coeur et Nicolas Sarkozy, mon président de raison", raconte-elle, expliquant "les avoir perdus tous les deux, l'un pour la maladie, l'autre pour ses idées". 

Lu sur Ouest France

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