Première étape
Révision constitutionnelle : les députés votent l’inscription de l’état d’urgence dans une Assemblée bien vide
L’article 1er a été largement adopté mais la plupart des députés avaient déserté l’hémicycle.
Il n’y avait pas foule à l’Assemblée nationale, ce lundi soir, pour voter le 1er article de la révision constitutionnelle proposée par le gouvernement. Malgré l’opposition de certains, à gauche comme à droite, la disposition stipulant que l'état d'urgence sera ‘’décrété en Conseil des ministres’’ soit ’’en cas de péril imminent résultant d'atteintes graves à l'ordre public’’, soit en cas de ‘’calamité publique’’ a été adoptée par 103 voix contre 26 (7 abstentions), sous les yeux de Manuel Valls.
Deux modifications au projet d’origine ont été adoptées par les députés : le premier interdit la dissolution de l’hémicycle lorsque l’état d’urgence est décrété. Un amendement proposé par les socialistes et décrié tant par la droite que par le gouvernement. "A coups d'amendement, la majorité est en train de modifier notre loi fondamentale" a expliqué Eric Ciotti. Le second élève au rang constitutionnel le contrôle parlementaire.
Ce mardi, les débats s’annoncent évidemment explosifs puisque c’est l’article 2, traitant de la déchéance de nationalité qui sera examiné par les députés avant un vote solennel, ce mercredi. Puis ce sera au Sénat d’examiner le texte.
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